Après huit années passées à explorer les restaurants (branchés, traditionnels ou étoilés) et les bars (à vins, bières ou cocktails) pour les pages web et print de GQ France — et, avouons-le, pour son propre plaisir — la « Reine des Internets » autoproclamée a intégré l’équipe d'EnVols, le magazine d'Air France, en tant que rédactrice en chef digital. Aujourd'hui, elle est prête à déployer son expertise au sein de l'univers de Time Out Paris, où elle continue de mettre à l'honneur la culture et les délices de la ville en tant que Responsable éditorial et contenus digitaux.

Marine Delcambre

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Responsable éditoriale et contenus digitaux

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Articles (16)

OĂč dormir dans le Perche ? Les plus beaux hĂŽtels et chambres d’hĂŽtes pour s’échapper (vraiment)

OĂč dormir dans le Perche ? Les plus beaux hĂŽtels et chambres d’hĂŽtes pour s’échapper (vraiment)

Pourquoi choisir le Perche pour un week-end en 2025 ? *]:pointer-events-auto scroll-mt-[calc(var(--header-height)+min(200px,max(70px,20svh)))]" dir="auto" tabindex="-1" data-turn-id="request-WEB:b104749b-454d-4c86-a68b-e9cd007df52b-9" data-testid="conversation-turn-20" data-scroll-anchor="true" data-turn="assistant"> Mais pourquoi tout le monde file dans le Perche ? L'endroit s’est imposĂ©, en silence mais sĂ»rement, comme l’une des destinations nature les plus accessibles depuis Paris. À moins de deux heures de route, on y trouve une densitĂ© inattendue d’hĂŽtels, de chambres d’hĂŽtes et de gĂźtes rĂ©novĂ©s, souvent nichĂ©s dans d’anciennes fermes, longĂšres ou maisons de village. L’offre hĂŽteliĂšre a suivi le mouvement. RĂ©sultat, des établissements aux petites capacitĂ©s, Ă  la restauration locavore, aux Ă©quipements pensĂ©s pour les sĂ©jours courts. En gros, tout ce qu’il faut pour un week-end oĂč l’on dĂ©croche sans effort. Comment avons-nous sĂ©lectionnĂ© les meilleurs hĂŽtels et chambres d’hĂŽtes du Perche ? La sĂ©lection repose sur des critĂšres simples, mais sans concession : des chambres oĂč l’on dort pour de vrai, un accueil qui sonne juste, une localisation qui fait sens, un environnement qui pose l’ambiance, et des Ă©quipements qui comptent vraiment (jardin, piscine, table d’hĂŽtes, spa). On ajoute l’accessibilitĂ© et le rapport qualitĂ©-prix, histoire d’échapper aux mauvaises surprises. Le but, c’est que vous puissiez repĂ©rer en quelques lignes les hĂ©bergements les plus fiables
The 31 coolest streets in the world in 2025

The 31 coolest streets in the world in 2025

If you really want to experience local life at its most authentic when exploring a new city, the best thing you can do is take to the streets. And no, not that one major thoroughfare with the samey high street megastores and generic coffee shops. We’re talking about the neighbourhood backstreets and lively avenues that locals love; the places packed with independent shops and creative people, where a brand-new hi-fi listening bar will share the space with an old-school grocer or a centuries-old pub.  This year, to create our annual ranking of the world’s coolest streets, we asked our global network of local editors and experts to nominate the street that epitomises the very best of their city. Time Out’s global travel team then narrowed down the list and ranked each street against criteria including food, drink, culture, fun and community spirit.  From Saturday samba sessions in Rio de Janeiro to a shapeshifting shopping street in Osaka, every avenue, alleyway and side street on this year’s ranking is unique to its hometown. Walking their length is like taking a stroll through the city in miniature, getting a taste of what makes life there brilliant – from food and culture to shopping and nightlife.  Did your favourite street make the list? Read on to find out. RECOMMENDED:Â đŸ˜ïž The world’s coolest neighbourhoods in 2025🌆 The world’s best cities in 2025 Stay in the loop: sign up to our free Time Out Travel newsletter for the latest travel news and the best stuff happening a
Les meilleures expositions gratuites Ă  voir en ce moment Ă  Paris

Les meilleures expositions gratuites Ă  voir en ce moment Ă  Paris

À tous ceux qui ont une irrĂ©pressible envie d'aller voir une expo sans dĂ©penser un kopeck, ce dossier est fait pour vous. Alors que les musĂ©es ont rouvert leur tourniquet, on a voulu recenser ces rĂ©trospectives Ă  voir sans dĂ©bourser un seul centime ! Bien souvent, notre recherche nous a menĂ©s dans des galeries, clairement pas les lieux les plus chaleureux au premier abord, mais dont les expos temporaires envoient du pĂątĂ©. Photos, peinture, installations, il y en aura pour tous les goĂ»ts. Un conseil : soyez curieux, ça ne vous coĂ»tera pas plus cher. À lire aussi : Les meilleures expos Ă  voir en ce moment Ă  Paris
Aurore Guez : « On a mis l’art Ă  la poubelle ! »

Aurore Guez : « On a mis l’art Ă  la poubelle ! »

Aurore Guez est arrivĂ©e dans le monde de l’art sans prĂ©venir, comme un bug dans le systĂšme. En plein Covid, cette Parisienne s’est mise Ă  peindre pour Ă©vacuer, sans plan de carriĂšre ni discours appris. RĂ©sultat : des visages non genrĂ©s aux traits volontairement tordus, des personnages sortis tout droit de son cerveau, et une colorimĂ©trie saturĂ©e qui accroche le regard et brouille les certitudes. Au dĂ©but, ses toiles vivaient sur Instagram – logique, c’était lĂ  qu’on exposait quand les musĂ©es Ă©taient fermĂ©s. Mais rapidement, Aurore Guez a eu envie de sortir du cadre. LittĂ©ralement. Alors elle a collĂ© ses crĂ©ations dans la rue, pour interroger l’élitisme des galeries et rendre l’art Ă  celles et ceux qui passent. DerniĂšrement, elle a poussĂ© le trait en imaginant Bring Attention To Art, une “chasse Ă  l’art immersive” dans Paris. L’artiste cache ses toiles, balance des indices, et invite les curieux Ă  les retrouver. Un projet mi-manifeste, mi-jeu de piste, pour redonner Ă  la peinture un rĂŽle central dans la culture urbaine.  Premier rendez-vous : le 21 octobre Ă  20 h, prĂšs du Grand Rex. L’idĂ©e ? “Ramasser l’art” ensemble. “On a mis l’art Ă  la poubelle”, lĂąche-t-elle. “Souvent, j’ai l’impression qu’on s’en fout un peu de la peinture. C’est devenu un truc dĂ©coratif, poli, inoffensif. Un objet de salon rĂ©servĂ© Ă  celleux qui savent.” Et d’ajouter : “Pour moi, l’art, c’est pas un mur bien dĂ©corĂ© ni un placement financier. C’est censĂ© dĂ©ranger, susciter quelque chose. Donner envie.” Pei
Nos hÎtels préférés entre Montmartre et Pigalle

Nos hÎtels préférés entre Montmartre et Pigalle

Montmartre, Pigalle : deux quartiers, deux ambiances. Autour du SacrĂ©-CƓur et de sa vie de village aux faux airs de toile impressionniste, les meilleurs hĂŽtels se nichent dans de petits hĂŽtels particuliers, protĂ©gĂ©s du tumulte de la ville. Plus bas, sur les boulevards, entre cabarets d’anthologie et sex-shops plus ou moins salubres, Paris joue les tentatrices. Passant de l’une Ă  l’autre, on croirait rejouer le scĂ©nario un peu galvaudĂ© de La Maman et la putain. Mais comme Jean-Pierre LĂ©aud avant nous, on ne veut pas choisir. La premiĂšre, climax de romantisme au point culminant de la capitale, est promesse de calme et invite Ă  la contemplation bĂ©ate de ses multiples attraits. La seconde, tempĂ©tueuse, sulfureuse, n’aura de cesse de vous remuer : avec ses innombrables restaurants, bars et clubs, elle promet des nuits presque plus belles que vos jours. Le confort inĂ©galĂ© des hĂŽtels de cette liste devrait aussi aider. 
Les meilleurs hĂŽtels Ă  Pigalle

Les meilleurs hĂŽtels Ă  Pigalle

Bienvenue Ă  SoPi (South Pigalle pour les intimes), ancien repaire de canailles devenu le terrain de jeu prĂ©fĂ©rĂ© des noctambules stylĂ©s. Ici, les sex-shops cĂŽtoient les bars Ă  cocktails, les clubs mythiques voisinent avec les restos planquĂ©s, et les hĂŽtels rivalisent d’audace pour sĂ©duire les oiseaux de nuit. Que vous veniez pour la fĂȘte, pour la vue sur les toits ou juste pour un check-in aprĂšs minuit, voici les meilleures adresses oĂč poser vos valises Ă  Pigalle. DĂ©couvrez par ici toutes nos derniĂšres chroniques d'hĂŽtels Ă  Paris. Et aussi, les meilleurs hĂŽtels 4 Ă©toiles de la capitale selon Time Out.
Les meilleurs hÎtels 4 étoiles de Paris

Les meilleurs hÎtels 4 étoiles de Paris

Envie de lui en mettre plein la vue ? Quatre Ă©toiles, c’est dĂ©jĂ  pas mal — inutile de le rendre myope. Moins guindĂ©s que les cinq Ă©toiles, plus aventureux que les trois, les quatre-Ă©toiles parisiens jouent la carte du confort chic sans le cĂŽtĂ© empesĂ© (ni la facture astronomique). Dans la foule d’adresses que compte la capitale, certaines se dĂ©marquent par leur archi d’intĂ©rieur de maboule, leur rooftop Ă  tomber par terre (n’abusez pas trop sur les cocktails), ou leurs espaces de (rĂ©)jouissances privatisables, entre salle de cinĂ© intimiste et piscine de compĂšte. On a fait le tri pour ne garder que le meilleur du meilleur des meilleurs hĂŽtels quatre Ă©toiles de Paris. Si viser la lune ne vous fait pas trop peur, vous saurez oĂč aller. DĂ©couvrez par ici toutes nos derniĂšres chroniques d'hĂŽtels Ă  Paris.
Découvrez tous les restaurants testés par la rédaction

Découvrez tous les restaurants testés par la rédaction

Des terrasses planquĂ©es du Panier aux repaires iodĂ©s du Vallon, en passant par les bistrots du centre et les spots de street food qui rĂ©galent Ă  2 h du mat’, on a mangĂ© Marseille avec les doigts, le cƓur et parfois un peu trop de sauce. Chaque adresse ici a Ă©tĂ© testĂ©e par nos soins, sans langue de bois ni filtre Instagram. RĂ©sultat ? Un carnet d’adresses affamĂ© et franc du collier. À lire aussi : Les meilleurs restaurants de Marseille selon Time Out
Les meilleurs hÎtels pour s'évader à moins de 100 bornes de Paris

Les meilleurs hÎtels pour s'évader à moins de 100 bornes de Paris

Time Out porte haut les joyaux de la grande couronne et vous a mitonnĂ© une sĂ©lection aux p’tits soins des gĂźtes, maisons d’hĂŽtes et hĂŽtels les plus stylĂ©s en Ile-de-France (et un peu au-delĂ ). Que des adresses Ă  moins de 100 bornes de Paris pour se mettre au vert et s’offrir une parenthĂšse champĂȘtre Ă  portĂ©e de train ou Ă  deux coups d’embrayage. Haras, ferme de luxe, hameau verdoyant
 Voici nos meilleures adresses pour un week-end « zen, soyons zen. »
Le Food Market a 10 ans : entretien avec la fondatrice d’un marchĂ© "punk, inattendu et populaire"

Le Food Market a 10 ans : entretien avec la fondatrice d’un marchĂ© "punk, inattendu et populaire"

Un coup de foudre Ă  Berlin, une halle dĂ©diĂ©e Ă  la bouffe de rue, et l’idĂ©e germe. Quelques mois plus tard, un jeudi soir de juillet, sur le boulevard de Belleville, les stands s’installent, les foules affamĂ©es dĂ©boulent, et la street food entre dans le dĂ©cor parisien par la grande porte. Dix ans plus tard, Le Food Market n’a pas changĂ© de recette : cuisine populaire, joyeux brouhaha, et engagement chevillĂ© au bitume. À l’occasion de cette Ă©dition anniversaire, on a rencontrĂ© celle qui a transformĂ© un bout de trottoir en scĂšne politique et culinaire.  Il y a dix ans, la street food Ă©tait encore marginale Ă  Paris. Quel a Ă©tĂ© le dĂ©clic pour crĂ©er le Food Market ? Virginie Godard : "La visite du Markthalle Neun Ă  Berlin ! Un vĂ©ritable temple de la street food, convivial et mĂ©tissĂ©, comme Berlin sait si bien le faire. Ça a Ă©tĂ© un vrai dĂ©clencheur pour moi !" Comment s’est passĂ©e la toute premiĂšre Ă©dition, ce fameux jeudi soir de juillet 2015, boulevard de Belleville ? Vous vous souvenez d’un moment clĂ© ? Virginie Godard : "On avait limitĂ© le nombre de stands, parce qu’on n’était pas sĂ»res qu’il y aurait du monde
 Ni mĂȘme que ça intĂ©resserait quelqu’un ! Le matin, on dĂ©couvre qu’il y a 50 000 personnes inscrites sur l’évĂ©nement Facebook (ah, la grande Ă©poque !). Une heure avant l’ouverture, on dĂ©calait les stands pour permettre Ă  la foule de circuler. Il y avait tellement de monde que trĂšs peu ont rĂ©ussi Ă  manger ce soir-lĂ  !" © Guillaume Blot Vous dites que le Food Market est n
Les collabs mode qui nous excitent en ce moment

Les collabs mode qui nous excitent en ce moment

On a recensĂ© les collaborations mode les plus excitantes du moment. Levi’s et Sacai rĂ©inventent le denim avec la prĂ©cision dĂ©structurĂ©e propre Ă  Chitose Abe, Uniqlo UT cĂ©lĂšbre l’hĂ©ritage du Studio Ghibli Ă  travers une sĂ©rie de t-shirts aussi nostalgiques qu’accessibles, Acne Studios flirte avec la douceur en convoquant les Moomins, tandis que Balenciaga rend hommage — avec une touche d’ironie — Ă  Britney Spears. On note aussi le retour trĂšs attendu du duo Louis Vuitton et Murakami, les nouvelles lignes de sneakers adidas et Wales Bonner, ou encore les sacs techniques et floraux signĂ©s Cecilie Bahnsen x Porter. Autant de collaborations qui racontent, chacune Ă  leur maniĂšre, les obsessions mode du moment.
On a discuté avec Lou Menais, la créatrice parisienne dont tout le monde parle

On a discuté avec Lou Menais, la créatrice parisienne dont tout le monde parle

Tu te souviens du tout premier vĂȘtement que tu as aimĂ© porter ? De la premiĂšre fois oĂč tu t’es sentie "toi-mĂȘme" dans un vĂȘtement ? Lou Menais : « TrĂšs petite, j’aimais m’habiller. Les jupes qui tournent, c’était trĂšs important. J’avais aussi une obsession pour des bottes de pluie jaunes. Mes parents ont vite lĂąchĂ© l’affaire avec moi et m’ont laissĂ©e trĂšs libre (les jours de sport, parfois mĂȘme le jogging sous la jupe qui tourne
). Plus tard, je dirais que c’étaient plutĂŽt mes premiĂšres paires de baskets : j’avais eu des Nike Presto en 6e, qu’on m’avait ramenĂ©es de New York, et ça, Ă  l’époque, c’était vraiment quelque chose. La paire de baskets neuve de la rentrĂ©e des classes, c’était un de mes moments prĂ©fĂ©rĂ©s. » Qu’est-ce qui t’a donnĂ© envie de faire ce mĂ©tier ? Est-ce que tu te sens Ă  ta place dans l’univers de la mode ? Lou Menais : « Je dirais que ce sont les films. Quand j’ai vu Tout sur ma mĂšre d’AlmodĂłvar, j’étais obsĂ©dĂ©e, je voulais devenir dĂ©coratrice dans le cinĂ©ma. Puis j’ai compris que ce sont les femmes et leurs vĂȘtements qui m’excitaient vraiment. Oui, complĂštement. Ça fait un moment que je fais ce mĂ©tier maintenant, j’ai Ă©normĂ©ment appris sur le tas. J’aime la mode, ce qu’elle raconte, les gens qui la construisent. Parfois, c’est un milieu qui te pousse Ă  te remettre en question, surtout dans ces temps sombres
 et puis j’y retourne toujours. C’est quelque chose que j’ai en moi. Je suis une vraie passionnĂ©e. » Tu es passĂ©e par JOUR/NE, Rouje, puis ta marque. Qu

Listings and reviews (8)

Le Penthouse de Madame RĂȘve

Le Penthouse de Madame RĂȘve

5 out of 5 stars
Vous vous souvenez de cette poste du Louvre ouverte 24/24, dernier recours pour sauver un recommandĂ© mal engagĂ© ? OubliĂ©e, fermĂ©e en 2015. À sa place, un autre genre de service express a pris le relais : Madame RĂȘve, plus de 7 000 mÂČ, Ă©talĂ©s 83 chambres et suites d’acajou et de noyer. Et puis il y a le sommet, oĂč Paris ne ressemble plus tout Ă  fait Ă  Paris. Un penthouse de 130 mÂČ, tout juste inaugurĂ©, flanquĂ© d’une terrasse en enfilade et de commoditĂ©s pensĂ©es pour les sĂ©jours prolongĂ©s comme pour les rĂ©ceptions privĂ©es. La vue directe sur Pompidou, Saint-Eustache et le PanthĂ©on, constitue, sans grande surprise, son principal atout. À l’intĂ©rieur, on reconnaĂźt l’appartement parisien, Ă  ceci prĂšs qu’il faudrait gagner trois salaires cumulĂ©s pour s’offrir un Ă©quivalent dans la vraie vie. Une version qu’on ne croise presque jamais d’ailleurs : de la lumiĂšre qui se promĂšne sans obstacle et des volumes qui ne demandent pas qu’on s’excuse d’exister. ForcĂ©ment, les Ă©quipements suivent la mĂȘme logique. Un confortable lit king-size qui ne meuble pas la chambre mais l’engloutit, une douche si vaste qu’on pourrait y rĂ©pĂ©ter une chorĂ©graphie sans heurter un coude (et aussi une baignoire, au cas oĂč), et un sauna privĂ© pour deux, petite boĂźte Ă  chaleur pour ceux qui savent que la sueur, parfois, est le meilleur des psys. Le salon, lui, joue la carte du cinĂ©ma privĂ© : un Ă©cran de 97 pouces (OLED 4K) couplĂ© Ă  un systĂšme Devialet qui fait taire la rue comme si on avait posĂ© un couvercle dessu
HÎtel Massé

HÎtel Massé

4 out of 5 stars
Soyons clairs : Pigalle n’avait pas besoin d’un hĂŽtel de plus, encore moins cĂŽté SoPi (South of Pigalle, pour les nuls). Mais le MassĂ© dĂ©barque – pile en face de Soif, la Cave – avec une idĂ©e assez simple pour qu’on y croit encore : faire du quatre Ă©toiles sans trahir le quartier, ni ses habitants, ni ses nuits. À peine la porte de l'haussmannien pimpĂ© par le studio Olivier Guyot franchie, on comprend l’intention : pas de desk froid oĂč l’on dĂ©cline son passeport, mais une grande table en bois, comme chez un copain qui a simplement de trĂšs bons contacts en design. En l'occurrence, deux copines : Juliette Gasparetto et Julie Parenti, ancienne de chez Festen, dĂ©sormais Ă  la tĂȘte du cabinet Gasparetto Parenti. Le rez-de-chaussĂ©e joue les camĂ©lĂ©ons : cafĂ© tranquille au petit matin, poste de tĂ©lĂ©travail improvisĂ©, ou point de chute pour un apĂ©ro cĂŽtĂ© bar. Pendant ce temps, la rue Victor MassĂ© dĂ©file derriĂšre la baie vitrĂ©e. DerriĂšre l’établissement de la rue Victor MassĂ© (vous comprenez mieux ?), une fratrie, Corto Peyron et sa sƓur Eole. Lui a Ă©tĂ© initiĂ© au mĂ©tier auprĂšs d’Adrien Gloaguen (groupe Touriste ; l’HĂŽtel Panache, l’HĂŽtel Bienvenue, le Beaurepaire, le ChĂąteau d’Eau, Les Deux Gares
), elle est responsable de l’identitĂ© visuelle. Ils pointent vers leurs parents pour expliquer l’ADN du MassĂ© : une mĂšre pour qui la convivialitĂ© mĂ©diterranĂ©enne Ă©tait une seconde nature, et un pĂšre breton curieux des cultures du monde entier. De ce cocktail familial, ils ont bricolĂ© leur propr
Le Charmant

Le Charmant

5 out of 5 stars
À l’arriĂšre de la bĂątisse de 1885, protĂ©gĂ©e par un portail en fer forgĂ©, s’étend un jardin de 400 mÂČ, comme une improbable respiration au cƓur de Saint-Ouen. VoilĂ  l’atout majeur du Charmant, boutique-hĂŽtel ouvert en 2024 Ă  deux pas des Puces, dans ce qui fut longtemps une maison de campagne familiale. On raconte qu’elle dominait alors les champs d’asperges et les vignes. Aujourd’hui, on profite de ce bout de terrain pour dĂ©jeuner au soleil ou prendre un verre Ă  l’ombre des arbres, avec pour voisinage immĂ©diat une tour d’habitation et, en arriĂšre-fond, le pĂ©riphĂ©rique Ă  peine perceptible.  ArrachĂ©e aux convoitises des promoteurs par Anne Oury et Selim Mouhoubi, la maison a conservĂ© son allure bourgeoise et ses ornements d’autrefois. Les chambres s’y dĂ©clinent en divers registres : « Évasion », avec ses moulures et ses cheminĂ©es de marbre ; « Tradition », aux lignes plus classiques ; « Grange », dont les vastes volumes s’ouvrent sur le jardin ; enfin « Duo » et « Solo », logĂ©es dans les anciennes Ă©curies, rehaussĂ©es de couleurs vives. On y dort tranquille : lit confortable, quiĂ©tude prĂ©servĂ©e, et ce charme ancien qui subsiste malgrĂ© les amĂ©nagements contemporains. Le mobilier a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  un menuisier de la rĂ©gion ou chinĂ© puis restaurĂ© avec l’aide de Sapide Design et de la brocanteuse Fauvette. Pupitre d’écolier, radio vintage et vaisselle dĂ©pareillĂ©e donnent l’impression qu’un oncle collectionneur vient juste de quitter la piĂšce. Et parmi les objets anciens, quelques reli
La Folie Barbizon

La Folie Barbizon

5 out of 5 stars
À l’interstice du village, berceau du prĂ©-impressionnisme, et de l’humus tapissĂ© de rochers, lĂ  oĂč les volets se ferment sur les galeries et s’ouvrent sur les clairiĂšres, une maison s’est rĂ©inventĂ©e sans tapage. La Folie Barbizon de Lionel Bensemoun (et Nicolas Saltiel, Chapitre Six) esquive les catĂ©gories : ni hĂŽtellerie classique, ni friche artistique, mais un entre-deux bien pensĂ©, sorte de logis d’un autre genre. Et Ă  seulement une heure de Paris. Des sculptures poussent sur les murs, des fresques attendent la nuit pour apparaĂźtre et des lampes, plutĂŽt que d’éclairer, semblent vouloir converser avec le plafond. Si La Folie Barbizon tient si bien debout, c’est qu’elle respire par deux femmes Ă  la main ferme et Ă  l’ñme sensible : Sarah Valente, Ă  la direction artistique (et derriĂšre la Greenline Foundation, pour la prĂ©servation des forĂȘts Ă  travers l’art), et Marion Collard, Ă  l’architecture intĂ©rieure. La premiĂšre a imaginĂ© le Conte de Barbizon, fil conducteur discret qui traverse les chambres et relie les Ɠuvres ; la seconde a repensĂ© l’espace sans l’effacer. Les chambres (21 au total, dont 3 suites, Ă  partir de 160 €) ne sont pas numĂ©rotĂ©es mais nommĂ©es d’aprĂšs des allĂ©gories comme si chaque porte ouvrait sur un monde Ă  part. Sous les toits, Andrey Zouari a peint un ciel constellĂ©. En redescendant, “La Mare aux FĂ©es” (chambre 20), signĂ©e Constance Lafonta, compose un tableau vĂ©gĂ©tal. Plus loin, dans “La Chambre du Magicien” (19B), John Fou convoque les marginalia mĂ©diĂ©va
Mandarin Oriental Lutetia

Mandarin Oriental Lutetia

5 out of 5 stars
Il suffit d’arriver au coin du boulevard Raspail et de la rue de SĂšvres pour comprendre qu’on met les pieds dans un pan de la mĂ©moire parisienne. Le Lutetia n’est pas qu’un cinq-Ă©toiles : c’est un monument-palace qui a vu passer Picasso, Matisse, James Joyce en pleine Ă©criture d’Ulysse, JosĂ©phine Baker entre deux tours de chant, ou mĂȘme De Gaulle, venu y passer sa lune de miel. Un Ă©tablissement occupĂ© pendant la guerre, puis transformĂ© en refuge pour les rescapĂ©s des camps, avant d’ĂȘtre repensĂ© dans les annĂ©es 80 par Sonia Rykiel avant Jean-Michel Wilmotte en 2018. Et qui, depuis, continue de fasciner les esthĂštes de la Rive gauche, d’Isabelle Huppert Ă  David Lynch. Un grand vaisseau de pierre blonde, sculptĂ© dans un style Art nouveau, avec ses lignes souples, ses balcons arrondis, ses ferronneries fleuries et ses moulures vĂ©gĂ©tales. Conçue en 1910 par Louis-Hippolyte Boileau, la façade tranche avec les immeubles haussmanniens voisins. À l’angle, le dĂŽme de l’aile nord ajoute une note balnĂ©aire, clin d’Ɠil au grand hĂŽtel de villĂ©giature que le Lutetia entendait ĂȘtre Ă  l’origine. DĂšs qu’on pousse la porte tambour, quelque chose se passe. Une bulle. Ni snob, ni figĂ©e sous cloche – non, de celles oĂč l’on se sent Ă©trangement attendu. Il y a quelque chose d’irrationnel, presque maternel, dans cette façon qu’a le Lutetia de vous envelopper. Surtout quand on dĂ©barque avec un bĂ©bĂ© de 10 mois, une YOYO en mode tank, trois biberons tiĂšdes et l’air cernĂ© que seuls les jeunes parents rec
La Ferme de l'Abbaye des Vaux de Cernay

La Ferme de l'Abbaye des Vaux de Cernay

4 out of 5 stars
À force de rĂȘver d’évasion sans jamais dĂ©passer la N118, les familles parisiennes commençaient Ă  tourner en rond. Puis Paris Society a posĂ© son dĂ©volu sur un vaisseau de pierre du XIIe siĂšcle, dissimulĂ© entre deux rideaux de forĂȘt Ă  une heure chrono de la capitale. L’ancienne cistercienne devient alors un repaire bucoluxe pour familles (aisĂ©es) en manque de chlorophylle, oĂč l’on croise plus de doudous que de moines, et autant de poussettes que de bouteilles de Saint-Émilion. Pendant que les enfants mĂšnent des quĂȘtes moyenĂągeuses entre ruines moussues et barques Ă  la dĂ©rive – ou filent au Kids Club Tartine et Chocolat dĂšs 3 ans – les parents, eux, renouent avec un luxe rare : celui de ne rien faire. Ou alors tout le contraire. Flotter dans la piscine, transpirer au yoga (Bandha, Ă©videmment), pĂ©daler, jouer Ă  la pĂ©tanque, chanter au karaokĂ© ou s'illustrer au blind test. Tout ça sans jamais franchir les grilles du domaine.  Et puis il y a le RĂ©fectoire des Moines. Majestueux comme promis, voĂ»tĂ©, constellĂ© de bougies comme un dĂ©cor de cinĂ©ma. Tout d’un Poudlard. Depuis qu’Instagram s’en est emparĂ©, l’endroit tourne Ă  plein rĂ©gime : on y shoote les plafonds, les assiettes et son latte en contre-plongĂ©e. Outre les plats dĂ©bordants de homard (il y a aussi de l'Ă©paule de veau et du poulet rĂŽti), pour 145 euros (et encore 25 euros de supplĂ©ment si vous n’ĂȘtes pas client), c'est surtout la beautĂ© du lieu qui nourrit. Pour le reste, l’Abbaye ratisse large : plats canailles aux Chasses,
Experimental Chalet Val d’Isùre

Experimental Chalet Val d’Isùre

5 out of 5 stars
Il y a les hĂŽtels oĂč l’on dort, et ceux oĂč l’on vit. L’Experimental Chalet Val d’IsĂšre appartient clairement Ă  la seconde catĂ©gorie. En avril 2023, l’Experimental Group – barons du cocktail passĂ©s Ă  l’hĂŽtellerie – rachĂšte l’Aigle des Neiges, mastodonte de 113 chambres plantĂ© au cƓur de Val d’IsĂšre. Un bloc de lauze, bĂ©ton et bois, pas vraiment sexy sur le papier. Mais parfait terrain de jeu pour DorothĂ©e Meilichzon, dĂ©coratrice fĂ©tiche du groupe, qui rĂ©ussit l’exploit d’en faire un lodge alpin Ă  l’amĂ©ricaine
 sans sombrer dans le chalet-carton-pĂąte. DĂšs le lobby, le bois domine sans jamais tomber dans le rustique. Encadrements sculptĂ©s comme des troncs, poignĂ©es inspirĂ©es de nƓuds de bois, tĂȘtes de lit en branchages stylisĂ©s, moquette si douce qu’on y marche en chaussettes. Un "esprit forĂȘt" qui donne l’impression que l’hĂŽtel prolonge la montagne. Face Ă  vous, une immense cheminĂ©e de pierre appelle les histoires de loups et les tempĂȘtes de neige. DeuxiĂšme fil rouge : le ski. Mais ici, pas de kitsch. Juste des clins d’Ɠil subtils : cadres en forme de spatules, pieds de tables en rondelles de bĂątons, et cet enduit blanc granuleux qui Ă©voque les traces de carving sur la face de Bellevarde. Les Ă©quipes l’appellent "l’enduit ski" – une chaux texturĂ©e pensĂ©e comme hommage aux aprĂšs-midis givrĂ©s. CĂŽtĂ© fourchette, l’hĂŽtel se scinde en deux. D’un cĂŽtĂ©, L’Aigle d’or : salle théùtrale de rondins, moquette et velours, oĂč Rudy Ballin (ex-Robuchon, Frenchie, Maison Blanche) sert des class
ÉlysĂ©e Montmartre HĂŽtel

ÉlysĂ©e Montmartre HĂŽtel

4 out of 5 stars
Bienvenue sur le boulevard Rochechouart, bout de Paris oĂč l’histoire s’écrit en dĂ©cibels et en pavĂ©s usĂ©s. Ici, les murs ont vu passer aussi bien les excĂšs du cabaret que les secousses du rock et de l’électro. D’un cĂŽtĂ©, le Trianon et l’ÉlysĂ©e Montmartre, bastions des nuits agitĂ©es oĂč Bowie, Björk et les Daft Punk ont marquĂ© leur territoire. De l’autre, la silhouette du SacrĂ©-CƓur qui veille sur le quartier comme un vieux sage un peu fatiguĂ©. Et pile au milieu ? L'hĂŽtel ÉlysĂ©e Montmartre. DerriĂšre le projet, Abel Nahmias, producteur aguerri, et Julien Labrousse, architecte et entrepreneur. Les mĂȘmes qui ont dĂ©jĂ  redonnĂ© vie aux institutions que sont le Trianon et l’ÉlysĂ©e Montmartre. Pas tant un hĂŽtel (16 chambres, dont quatre duplex), qu'une dĂ©claration d’intention. Un bastion pour ceux qui veulent tout : le frisson Ă©lectrique de Pigalle et la poĂ©sie dĂ©catie de Montmartre. Un pied dans le chaos fiĂ©vreux des concerts, l’autre dans une bulle ouatĂ©e oĂč l’on se pose aprĂšs une nuit d’excĂšs. Dans les lieux communs, tout comme dans les suites, exit la dĂ©co foireuse ou l'ambiance aseptisĂ©e. L’établissement a du relief : du bois d’eucalyptus taillĂ© sur-mesure (il sert normalement Ă  fabriquer du papier, mais s’offre ici une seconde vie plus noble, sculptĂ© en mobilier sur-mesure), des briques qui susurrent des secrets, des rideaux de lin qui tamisent la lumiĂšre comme une gueule de bois bienveillante. Rien de tape-Ă -l’Ɠil. Un hommage rĂ©ussi au Wabi-Sabi, cette esthĂ©tique japonaise qui

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5 photographes Ă  suivre aprĂšs Paris Photo, selon Arthur Hadade

5 photographes Ă  suivre aprĂšs Paris Photo, selon Arthur Hadade

« La photographie Ă©mergente ne se contente plus de montrer le rĂ©el : elle le met en scĂšne. » À Paris Photo 2025, Arthur Hadade, fondateur de l’app CUR8, dit avoir perçu un basculement net dans les nouvelles Ă©critures photographiques : une gĂ©nĂ©ration qui ne cherche plus Ă  montrer le rĂ©el, mais Ă  le mettre en scĂšne. Une image hybride, situĂ©e quelque part entre cinĂ©ma, performance, archive et fiction. Et au milieu de cette effervescence, cinq artistes se dĂ©tachent nettement : ceux qu’Arthur Hadade estime essentiels Ă  suivre. Tania Franco Klein en donne une premiĂšre dĂ©monstration avec une Ă©criture cinĂ©matographique aux couleurs saturĂ©es et aux mises en scĂšne Ă©tranges, traversĂ©e d’une tension continue. Chez Sibusiso Bheka, le propos social se construit Ă  travers une recherche esthĂ©tique prĂ©cise : de nuit, il photographie son bidonville situĂ© Ă  50 km de Johannesburg, en utilisant la lumiĂšre des anciens projecteurs de l’apartheid et les gyrophares de la police comme sources visuelles. Julieta Tarraubella, enfin, explore la mĂ©moire familiale avec un dispositif hybride, dont une installation en direct oĂč un bouquet filmĂ© et diffusĂ© sur des Ă©crans se fanait au fil de la foire. Ces dĂ©marches rejoignent les critĂšres qu’Arthur Hadade utilise pour repĂ©rer un(e) photographe qui va compter : une Ă©criture identifiable, la cohĂ©rence du propos, et la capacitĂ© Ă  proposer quelque chose de nouveau. « Les artistes qui restent sont ceux qui construisent un univers reconnaissable, presque instantanĂ©.
Le mythique restaurant parisien DavĂ© ressuscite en livre (et on peut le fĂȘter chez Dover Street Market)

Le mythique restaurant parisien DavĂ© ressuscite en livre (et on peut le fĂȘter chez Dover Street Market)

Dans les annĂ©es oĂč faxer un lookbook prenait une aprĂšs-midi entiĂšre, DavĂ© n’était pas qu’un resto chinois Ă  l’angle de la rue Richelieu, dans le 1er arrondissement. C’était un scan de qui comptait vraiment. Ouvert en 1982, le lieu avait la discrĂ©tion d’un speakeasy avant l’heure (il a fermĂ© en 2018). Le New York Times parlait de « mystĂšre » autour du lieu, façon club discret oĂč l’on n’entrait pas pour manger mais pour exister sous les lampes rouges. Pas d’enseigne brillante, pas de menu en 12 pages, juste Tai « DavĂ© » Cheung qui choisissait pour vous ce que vous alliez manger et, surtout, qui vous alliez devenir ce soir-lĂ . © « A Night at Davé », Ă©d. IDEA BOOKSNaomi Campbell *]:pointer-events-auto [content-visibility:auto] supports-[content-visibility:auto]:[contain-intrinsic-size:auto_100lvh] scroll-mt-[calc(var(--header-height)+min(200px,max(70px,20svh)))]" dir="auto" tabindex="-1" data-turn-id="request-690e58bb-fa4c-8329-a501-09251859e7b3-11" data-testid="conversation-turn-38" data-scroll-anchor="true" data-turn="assistant"> Ce microcosme de la nuit parisienne ressurgit aujourd’hui dans un livre photo : A Night at DavĂ©. Un album d’intimitĂ© simple, presque domestique, qui raconte mieux que n’importe quelle lĂ©gende comment un restaurant peut devenir un univers Ă  lui seul. Helmut Newton, Grace Coddington, Bernardo Bertolucci, Allen Ginsberg, Yves Saint Laurent, Francis Ford Coppola... Longtemps surnommĂ© « la cantine chinoise des stars », l’adresse accueillait crĂ©ateurs,
Nike et Air Afrique cĂ©lĂšbrent le lancement de l’Air Max RK61 chez Dover Street Market Paris

Nike et Air Afrique cĂ©lĂšbrent le lancement de l’Air Max RK61 chez Dover Street Market Paris

En 1961, depuis son siĂšge d’Abidjan puis, dĂšs 1963, depuis Dakar, Air Afrique reliait les jeunes capitales d’Afrique de l’Ouest entre elles et traçait de nouvelles routes vers Paris. Plus de soixante ans plus tard, ce mĂȘme hĂ©ritage ressurgit sous une autre forme : le collectif crĂ©atif Air Afrique le convoque, non plus par les airs, mais Ă  travers le cuir et la bulle d’air d’une sneaker. © Nike x Air Afrique Air Max RK61 : quand Air Afrique et Nike rejouent l’hĂ©ritage dans une sneaker Le 7 octobre, Dover Street Market servira de piste d’envol Ă  PremiĂšre Classe, une soirĂ©e oĂč Air Afrique et Nike orchestrent une conversation intergĂ©nĂ©rationnelle sur le sport, la culture et les mĂ©moires diasporiques. En filigrane de ces Ă©changes : le dĂ©voilement de la Air Max RK61, sneaker nĂ©e de la rencontre entre la marque au swoosh et le collectif parisien Air Afrique, fondĂ© en 2021. © Nike x Air Afrique La RK61 brouille les pistes entre mocassin et sneaker. Son design pioche autant dans la Air Max SNDR des annĂ©es 1990 que dans les souliers traditionnels, avec en prime le confort de la bulle Nike Air. Les rĂ©fĂ©rences historiques se glissent dans les dĂ©tails : « Air Afrique » gravĂ© en morse sous la semelle, un zip ornĂ© du logo de la compagnie, une doublure jacquard inspirĂ©e des siĂšges d’avion d’époque. Quant Ă  son nom, RK61, il reprend le code de vol et l’annĂ©e de naissance d’Air Afrique. La paire sera disponible en avant-premiĂšre le soir mĂȘme de l’évĂ©nement, avant une mise en vente plus
Le concept store culte colette revient à Paris le temps d’une installation en hommage à Virgil Abloh

Le concept store culte colette revient à Paris le temps d’une installation en hommage à Virgil Abloh

FermĂ© en 2017, colette n’a jamais vraiment quittĂ© l’imaginaire parisien. Huit ans plus tard, la boutique culte de la rue Saint-HonorĂ© renaĂźt sous une forme inĂ©dite : une installation Ă©phĂ©mĂšre imaginĂ©e par The Virgil Abloh Archiveℱ pour l’exposition « Virgil Abloh : The Codes », au Grand Palais du 30 septembre au 9 octobre 2025. The Virgil Abloh Archiveℱ recrĂ©e colette et dĂ©voile des collaborations inĂ©dites Ă  Paris Pas un pop-up banal, mais une reconstruction du rez-de-chaussĂ©e mythique imaginĂ©e comme « une Ɠuvre d'art vivante et une boutique fonctionnelle ». RĂ©sultat : on pourra vraiment shopper, entre exclus imaginĂ©es par les proches de Virgil Abloh (1980-2021) et rééditions devenues collector. Parmi elles : le rĂ©veil Braun BC02 revu par Abloh et la premiĂšre traduction française de « Abloh-isms », recueil de citations du designer. Le line-up des contributeurs donne le ton : Travis Scott, Cactus Plant Flea Market, Futura Laboratories, L’Art de L’Automobile, BSTROY, Stray Rats ou encore SP5DER. Une galaxie de labels et d’artistes fidĂšles Ă  l’esprit du designer, oĂč streetwear, art contemporain et expĂ©rimentation s’entrecroisent. Pour Sarah Andelman, cofondatrice de colette, c’est une histoire qui boucle la boucle. En 2008, elle avait achetĂ© un des tout premiers t-shirts de Virgil Abloh pour le vendre en boutique. Dix-sept ans plus tard, elle ressuscite son magasin comme un hommage vibrant Ă  un ami disparu et Ă  une Ă©poque charniĂšre. « Virgil avait une profonde admiration pour
La Paris Design Week en cinq étapes avec Julien Sebban, fondateur du studio Uchronia

La Paris Design Week en cinq étapes avec Julien Sebban, fondateur du studio Uchronia

Impossible aujourd’hui de penser le design parisien sans Ă©voquer Uchronia – Prix du design lors de nos derniers Food & Drink Awards. Avec ses dĂ©cors Ă  la fois colorĂ©s et radicaux, Julien Sebban et sa bande se sont imposĂ©s comme des maĂźtres du geste visuel, capables de transformer un lieu en expĂ©rience totale. À l’occasion de la Paris Design Week 2025, le fondateur du studio Uchronia partage cinq Ă©tapes de son parcours, entre hommages, collaborations et coups de cƓur personnels. Trait pour Trait – Jean RoyĂšre Ă  la Galerie Dina Vierny  Julien Sebban : « Jean RoyĂšre, designer et artiste exceptionnel, est une grande source d'inspiration. Ses piĂšces intemporelles rĂ©sonnent avec fraĂźcheur et rappellent Ă  quel point poĂ©sie et Ă©lĂ©gance peuvent se marier dans le design. La galerie Dina Vierny est un lieu secre sublime Ă  Saint-Germain. À l’occasion de la Paris Design Week 2025, elle rĂ©unit l’Ɠuvre de Jean RoyĂšre et celles d’artistes comme Matisse et Couturier. L’exposition explore la puissance du trait, qu’il soit tracĂ© sur le papier ou incarnĂ© dans la matiĂšre : gĂ©omĂ©tries, figures et motifs vĂ©gĂ©taux dialoguent et rĂ©vĂšlent les correspondances entre RoyĂšre et les grands maĂźtres modernes. » Voir cette publication sur Instagram Une publication partagĂ©e par Galerie Dina Vierny (@galerie.dinavierny) OĂč ? Galerie Dina Vierny, 36 rue Jacob, Paris 6e JTM (Je t’aime) – Design Disco Club Ă  Lafayette Anticipations Julien Sebban : « JTM incarne l’énergie vibrante d’une nouve
Les 4 expos incontournables Ă  voir Ă  Paris en juillet

Les 4 expos incontournables Ă  voir Ă  Paris en juillet

Paris n’attend pas la rentrĂ©e pour sortir ses plus beaux cartels. Tandis que la ville frĂ©mit au rythme des dĂ©filĂ©s et des terrasses surchauffĂ©es, quatre expos font souffler un vent furieusement crĂ©atif sur les musĂ©es. Au Palais Galliera, Rick Owens est cĂ©lĂ©brĂ© comme un dieu vivant du style. Au Centre Pompidou, Wolfgang Tillmans redessine quarante ans d’images avec une libertĂ© totale. Et au Grand Palais, entre l’explosion textile d’Ernesto Neto et le trio incandescent Niki-Tinguely-Hulten, l’art devient un espace Ă  habiter, Ă  ressentir. Quatre bonnes raisons de s’enfermer en somme. “Rick Owens - Temple of Love” au Palais Galliera Pendant la Fashion Week de juin 2025, l’un des Ă©vĂ©nements les plus marquants se joue au Palais Galliera, qui consacre une exposition Ă  Rick Owens — seulement le troisiĂšme crĂ©ateur honorĂ© de son vivant par le musĂ©e. IntitulĂ©e Temple of Love, cette rĂ©trospective met en lumiĂšre la vision radicale et indĂ©pendante du styliste amĂ©ricain, figure Ă  part dans un monde de la mode de plus en plus normĂ©. Un hommage Ă  un crĂ©ateur culte, maĂźtre d’un univers sombre et cohĂ©rent, qui fascine bien au-delĂ  des podiums. SS19 BABEL MEN’S FITTING, PALAIS BOURBON, PARIS, 19 JUNE 2018, OWENSCORP OĂč ? Palais Galliera, 10 avenue Pierre-Ier-de-Serbie, Paris, 75016Quand ? Du 28 juin 2025 au 04 janvier 2026. Du mardi au dimanche, de 10h Ă  18h. Les vendredis jusqu’à 21h. Wolfgang Tillmans - Rien ne nous y prĂ©parait - Tout nous y prĂ©parait, au Centre Pompidou Wolfgang Tillman
Paris élue meilleure ville du monde pour la culture en 2025 par Time Out

Paris élue meilleure ville du monde pour la culture en 2025 par Time Out

En 2025, Time Out a sondĂ© plus de 18 500 citadin(e)s aux quatre coins du globe pour savoir oĂč l’art et la culture battent vraiment le pavĂ© – et, forcĂ©ment : Paris dĂ©croche la premiĂšre place. Paris en tĂȘte du classement des meilleures villes du monde pour la culture en 2025 Il faut dire que, cette annĂ©e, Paris explose de projets culturels. Le Grand Palais a rouvert en fanfare avec une expo mode signĂ©e Dolce & Gabbana, tandis que le Centre Pompidou fait ses adieux avec Paris Noir, ode aux scĂšnes afro. La Fondation Cartier a dĂ©mĂ©nagĂ© au Palais-Royal pour un nouveau dĂ©part architectural signĂ© Jean Nouvel. Les tours de Notre-Dame ont de nouveau accueilli les visiteurs, panorama sur la rĂ©silience. Et Ă  l’automne, JR transformera le Pont Neuf en grotte monumentale, hommage saisissant Ă  Christo. Mais la culture ne dort jamais – et Paris non plus. Car pendant que les institutions brillent en plein jour, la scĂšne nocturne s’est rĂ©inventĂ©e dans l’ombre des strobes. Non, Paris la nuit, ce n’est pas fini ! La preuve avec trois clubs en dur apparus depuis octobre 2024 (Essaim, La FĂȘte, Mia Mao) et un autre sur la Seine en mars 2025 (Pisiboat). Et pour ceux qui prĂ©fĂšrent les chefs-d’Ɠuvre aux pulsations nocturnes, les musĂ©es aussi ont embrassĂ© la nuit. Cette annĂ©e, la Fondation Louis Vuitton, pro en la matiĂšre, a, par exemple, marquĂ© les esprits avec David Hockney 25, exposition d’envergure ponctuĂ©e de nocturnes festives. Le 17 mai prochain, Ă  l’occasion de la Nuit des MusĂ©es, tout Paris jo
Pñques 2025 : 5 chasses aux Ɠufs pour occuper vos enfants à Paris et en Île-de-France ce lundi 21 avril

Pñques 2025 : 5 chasses aux Ɠufs pour occuper vos enfants à Paris et en Île-de-France ce lundi 21 avril

Une chasse aux Ɠufs-expo Ă  la tour Eiffel Pour PĂąques, la Dame de fer sort le grand jeu : du 18 au 21 avril, elle transforme son premier Ă©tage en galerie en plein ciel, avec une chasse aux Ɠufs – intitulĂ©e "LES MERVEILL’ƒUFS" – qui flirte avec l’histoire de l’art. Entre Robert Delaunay et les quais de Seine, les enfants sont invitĂ©s Ă  fouiller des tableaux gĂ©ants oĂč des Ɠufs en chocolat ont Ă©tĂ© planquĂ©s. Une douzaine d’Ɠuvres, trois thĂšmes (Paris en fĂȘte, les beaux jours, les balades au bord de l’eau) et autant de raisons de lever les yeux autrement. Une fois les Ɠufs trouvĂ©s ? Direction les boutiques du parvis pour rĂ©cupĂ©rer une rĂ©compense sucrĂ©e bien mĂ©ritĂ©e.  Photo de Pedro Gandra sur Unsplash OĂč ? 1er Ă©tage de la tour Eiffel, rĂ©compense chocolatĂ©e à retirer dans les boutiques officielles (parvis), ouvertes de 9h30 Ă  23h30Quand ? du 18 au 21 avril 2025. Tous les jours de 9h30 Ă  00h45 (vacances scolaires)Combien ? Ascenseur jusqu’au sommet : adultes 36,10 € / jeunes (12-24 ans) 18,10 € / enfants (4-11 ans) 9,10 €. Escaliers + ascenseur jusqu’au sommet : adultes 27,50 € / jeunes 13,80 € / enfants 6,90 €. Ascenseur jusqu’au 2e Ă©tage : adultes 23,10 € / jeunes 11,60 € / enfants 5,90 €. Escaliers jusqu’au 2e Ă©tage : adultes 14,50 € / jeunes 7,30 € / enfants 3,70 €. Moins de 4 ans : entrĂ©e gratuite. À lire aussi : Que faire Ă  Paris le lundi de PĂąques ? Les musĂ©es et monuments ouverts le 21 avril 2025 Une chasse aux Ɠufs historique Ă  la basilique Saint-Denis Oubliez la chasse
Cuisines afro-montantes : découvrez la cover de mars 2025 de Time Out

Cuisines afro-montantes : découvrez la cover de mars 2025 de Time Out

À Paris, une garde de chef(fe)s rĂ©invente les gastronomies subsahariennes, rendant leurs lettres de noblesse Ă  des mets parfois mĂ©prisĂ©s. Du ndolĂš servi comme une saucisse purĂ©e Ă  la blanquette de veau twistĂ©e au baobab, ces chefs afrodescendants bousculent les codes, cassent les clichĂ©s et imposent une vision nouvelle et audacieuse de leurs hĂ©ritages culinaires. Une rĂ©volution douce mais puissante que l’on a souhaitĂ© raconter Ă  travers notre nouvelle couverture digitale. Et qui mieux que Glory Kabe (cheffe indĂ©pendante Ă  l’approche afro-vĂ©gane), Pierre Siewe (chef de la Table de Penja et artisan d’une cuisine mĂ©tissĂ©e franco-camerounaise) et Étienne Biloa (fondateur du bistro Touki Bouki Belleville et agent de talents culinaires) pour incarner ce renouveau ? Rendez-vous par ici pour dĂ©couvrir notre cover story, et entrer dans les cuisines de celles et ceux qui changent la donne. © MARS 2025 - Passy CƓurNoir pour Time Out
3 expos gratuites Ă  voir absolument ce week-end Ă  Paris

3 expos gratuites Ă  voir absolument ce week-end Ă  Paris

L’art accessible, c’est bien. Ce week-end, Paris aligne trois expositions gratuites qui ne se contentent pas d’ĂȘtre belles Ă  regarder : elles interrogent, bousculent et réécrivent les codes. Au programme ? Des femmes qui mangent enfin pour elles-mĂȘmes, dĂ©barrassĂ©es du regard qui pĂšse sur leurs assiettes. Un Snoopy devenu icĂŽne de mode, trimballĂ© des planches de Schulz aux podiums des plus grands crĂ©ateurs. Et des barbershops africains revisitĂ©s comme des espaces de transmission, oĂč l’identitĂ© se sculpte autant que les cheveux.  Les Femmes ont Faim, du 21 au 23 mars, à la galerie 78temple Dans notre culture, l’image des femmes attablĂ©es se limite souvent Ă  un rĂŽle de service : elles cuisinent, nourrissent, dressent la table, mais leur propre rapport Ă  la nourriture reste encadrĂ© par des injonctions. Entre culpabilitĂ©, contrĂŽle et mise en scĂšne, leur appĂ©tit est rarement montrĂ© pour ce qu’il est : un plaisir simple et entier. Avec Les Femmes ont Faim, la photographe Anna Leonte Loron fout un coup de pied dans la nappe et cadre enfin les femmes en train de manger pour elles, sans permission, sans justification, sans personne pour compter les bouchĂ©es. L’exposition, installĂ©e Ă  la galerie 78temple du 21 au 23 mars, s’articule autour de clichĂ©s oĂč la spontanĂ©itĂ© prime : pas de posture figĂ©e ni de filtre flatteur, juste des femmes qui bouffent, pour de vrai, sans chorĂ©graphie ni retenue. Les Femmes ont Faim ne s’arrĂȘte pas aux images. Le parcours d’exposition s’enrichit d’install
En avril, le Théùtre du Chùtelet se transforme en skatepark avec Pedro Winter à la direction musicale

En avril, le Théùtre du Chùtelet se transforme en skatepark avec Pedro Winter à la direction musicale

Un théùtre Ă  l’italienne, des moulures baroques, un velours rouge qui fleure bon l’acadĂ©misme... et, au centre, une rampe de skate. OLLIE dĂ©barque au Théùtre du ChĂątelet du 25 au 27 avril pour cinq reprĂ©sentations, et autant dire que ça va secouer les lustres. Pedro Winter aux platines, les performers en l’air Conçu comme une collision maĂźtrisĂ©e entre skate, parkour et danse contemporaine, le spectacle, mis en scĂšne par Nicolas Musin, joue sur l’instinct brut et la prĂ©cision du geste. Un ballet urbain qui sent le bitume et la prise de risque, portĂ© par Pedro Winter, chef d’orchestre de la bande-son, oĂč se mĂȘleront les textes de Kae Tempest, Mark Gonzales et Matt Lloyd, et piques Ă©lectroniques. Pour façonner ces derniĂšres, le chef d’Ed Banger a autant conviĂ© Tatyana Jane pour des flips breakĂ©s, le ponte local de la techno Bambounou que les bidouilleurs de synthĂ©s et consoles Ouai StĂ©phane, s8jfou et Paul Prier. © Fred Mortagne Sur scĂšne, des riders taillĂ©s pour l’exploit. Parmi les 17 performers, Caryl Cordt-Moller, champion du monde 2024, et Maxime Renaud, tous deux aperçus en porteurs de flamme masquĂ©s lors de la cĂ©rĂ©monie d’ouverture des JO de Paris. Emmanuel Nasshan, lui, a dĂ©jĂ  fait le grand saut – littĂ©ralement – avec un salto latĂ©ral Ă  130 mĂštres de haut sur la tour Eiffel (histoire de tester les limites de la gravitĂ©). À leurs cĂŽtĂ©s, Meryt, ex-gymnaste passĂ©e par le Ballet de Hambourg et Ă©toile montante du hip-hop, ainsi que quatre skateurs parisiens sĂ©lectionnĂ©s po
Un restaurant Ă©phĂ©mĂšre s’installe aux Tuileries pour une sĂ©rie de dĂźners-spectacles pendant la Fashion Week

Un restaurant Ă©phĂ©mĂšre s’installe aux Tuileries pour une sĂ©rie de dĂźners-spectacles pendant la Fashion Week

La Fashion Week, ce n’est pas juste un marathon de jambes interminables sous une rafale de flashs hystĂ©riques. D’ailleurs, du 7 au 10 mars 2025, les Tuileries ne se limiteront pas aux poses Ă©tudiĂ©es et aux front rows surbookĂ©s. WE ARE ONA y plante le dĂ©cor de son nouveau restaurant Ă©phĂ©mĂšre dans le cadre du salon du design MATTER and SHAPE, terrain de jeu pour designers, artistes et artisans qui triturent les formes, dĂ©tournent les matĂ©riaux et rĂ©inventent les usages Ă  coups d’installations, de performances et d’objets en sĂ©rie (trĂšs) limitĂ©e. Un espace oĂč la cuisine s’émancipe du simple rituel du repas pour devenir une performance pensĂ©e dans ses moindres dĂ©tails. Car cette fois encore, l’éphĂ©mĂšre se fait grand Ɠuvre : des dĂźners-spectacles oĂč chaque plat devient une scĂšne Ă  part entiĂšre. Et oĂč, forcĂ©ment, le spectacle dĂ©borde largement de l’assiette. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagĂ©e par Time Out Paris (@timeoutparis) Aux manettes de ce grand raout culinaire, le duo Willo Perron, designer-star du moment, et Luca Pronzato, pape des pop-ups qu’on s’arrache Ă  coups de DM insistants. Ensemble, ils montent un dĂźner qui flirte avec l’illusion d’optique, plantĂ© dans un dĂ©cor qui tape directement dans les codes de l’Exposition Internationale des Arts DĂ©coratifs et Industriels Modernes de 1925. Willo Perron joue le modernisme Ă  sa sauce, entre Ă©lĂ©gance et gros volumes. En cuisine : Imogen Kwok, cheffe formĂ©e entre Londres et New York, pa