Thomas Sevin

Thomas Sevin

Articles (4)

Alice au Paris des merveilles

Alice au Paris des merveilles

L'héroïne de Lewis Carroll squatte les pavés parisiens avec trois propositions artistiques : une comédie musicale ébouriffante signée par Damon Albarn (entre autres), un film produit par Tim Burton et une expo (et plus si affinités) au Pavillon des Canaux. Alice a le vent en poupe, la preuve par trois. 
Les films Ă  voir (ou peut-ĂȘtre pas) avant de devenir maman

Les films Ă  voir (ou peut-ĂȘtre pas) avant de devenir maman

La grossesse au cinĂ©ma est un sujet qui inspire les scĂ©naristes du monde entier. Sans forcĂ©ment la prĂ©senter sous son plus beau jour, tous les genres, de la comĂ©die Ă  l’horreur en passant par le drame psychologique, s’y sont attelĂ©s. A travers le prisme du septiĂšme art se dresse ainsi un portrait assez juste de la femme enceinte et de ses questionnements. Pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte des mĂšres, voici une liste, forcĂ©ment non exhaustive, de films mettant en scĂšne la maternitĂ©. Notre maniĂšre de rendre hommage au courage de toutes les femmes et toutes les mamans (actuelles ou en devenir) qui ont endurĂ© cette Ă©preuve terrible qu'est l'accouchement, ainsi que les neuf mois qui le prĂ©cĂšdent.
10 travestis et transgenres célÚbres du cinéma

10 travestis et transgenres célÚbres du cinéma

Qu’ils soient au centre du film ou qu’ils gravitent autour d’autres personnages, les rĂŽles de travestis et de transsexuels ont toujours fait forte impression sur grand Ă©cran. Leur ambiguĂŻtĂ© Ă©rotique et leur excentricitĂ© en font des prestations trĂšs prisĂ©es, notamment Ă  Hollywood oĂč la question de la performance d’un acteur est primordiale. Car c’est bien souvent l’occasion pour ces interprĂštes, quand ils ne tombent pas dans la caricature, de repousser les limites de leur jeu en abordant des sujets brĂ»lants, aujourd’hui encore plus qu’hier.Mais lancer le dĂ©bat sur l’identitĂ© sexuelle et le genre n’est pas la seule prĂ©occupation des longs mĂ©trages qui mettent en scĂšne ces personnages. Parfois la simple mise en abyme du mĂ©tier de comĂ©dien ou la pure orgie crĂ©ative sont les Ă©lĂ©ments qui motivent le rĂ©alisateur, comme c’est le cas du fameux ‘Rocky Horror Picture Show’. A l’occasion de son quarantiĂšme anniversaire, cette Ɠuvre devenue culte fait d’ailleurs l’objet de projections inĂ©dites dans les salles obscures ce jeudi 13 avril. Alors profitons-en pour entreprendre un tour d’horizon des rĂŽles transgenres et de travestis les plus marquants de l’histoire du cinĂ©ma. Auxquels pourraient s'ajouter les rĂ©cents 'The Danish Girl', 'Une nouvelle amie' et l'inĂ©narrable 'Pink Flamingos' de John Waters. 
Leonardo DiCaprio en 10 films clés

Leonardo DiCaprio en 10 films clés

NommĂ© Ă  quatre reprises (et reparti bredouille) pour l’Oscar du meilleur acteur, Leonardo DiCaprio a souvent vu la prĂ©cieuse rĂ©compense lui passer sous le nez... Heureusement, l'acteur a enfin rĂ©ussi Ă  obtenir la fameuse statuette lors de la derniĂšre cĂ©rĂ©monie des Oscars pour son impressionnante performance dans la peau frigorifiĂ©e du trappeur Hugh Glass, hĂ©ros de la derniĂšre rĂ©alisation d’Alejandro Gonzalez Inarritu, 'The Revenant'. Toutefois, cette prestation reste loin d’ĂȘtre un cas isolĂ© dans son imposante carriĂšre, comme le montre ce tour d'horizon des interprĂ©tations les plus marquantes de DiCaprio, en dix films clĂ©s.

Listings and reviews (15)

Tous en scĂšne

Tous en scĂšne

4 out of 5 stars
Des animaux anthropomorphes de tous horizons, qu’ils soient Ă  poils, Ă  Ă©cailles ou Ă  plumes, dĂ©cident de participer Ă  un concours de chant organisĂ© par un koala, propriĂ©taire d’un théùtre en faillite, afin de sauver son entreprise. Un synopsis on ne peut plus simple qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre un terreau fertile pour une succession de scĂšnes Ă  la fois dĂ©jantĂ©es et irrĂ©sistibles. AprĂšs le trĂšs entraĂźnant ‘La La Land’ de Damien Chazelle, le dĂ©but de l’annĂ©e 2017 au cinĂ©ma est dĂ©cidĂ©ment trĂšs chantant. Impossible de ne pas taper du pied devant la bonne humeur qui se dĂ©gage des numĂ©ros de ce ‘Tous en ScĂšne’. Et bien que la variĂ©tĂ© musicale du titre puisse en dĂ©cevoir plus d’un, puisqu’on a ici surtout affaire Ă  de la pop et des grands succĂšs, la gĂ©nĂ©rositĂ© de cette « Nouvelle star » pour animaux nous empĂȘche de jouer les rabat-joie et de bouder notre plaisir. Des personnalitĂ©s et des shows endiablĂ©s L’énergie de la mise en scĂšne se lie Ă  un humour communicatif et permet au long mĂ©trage d’animation de livrer plusieurs moments d’anthologie : comme lors d’une audition qui enchaĂźne, avec un sens certain du rythme, les prestations animales. Les trouvailles ingĂ©nieuses des scĂ©naristes apportent Ă©normĂ©ment de vie Ă  cet univers peuplĂ© de souris jazzmen, d’élĂ©phants virtuoses et d’ours, euh
 bagarreurs ? Cette galerie de personnages variĂ©s donne Ă  tout un chacun l’occasion de s’identifier. Ouvert Ă  tous grĂące Ă  la pluralitĂ© de son casting, soit dit au passage magnifiquement incarnĂ© – tout du moins
Comancheria

Comancheria

4 out of 5 stars
PrĂ©sentĂ© en mai dernier dans la sĂ©lection Un Certain Regard du Festival de Cannes, ‘Comancheria’ mĂ©ritait vraiment sa place. Habile mĂ©lange de plusieurs styles de cinĂ©ma, le film dĂ©tonne dans le calendrier des sorties actuelles. A la fois polar, western et drame, ce petit bijou rĂ©alisĂ© par David Mackenzie et Ă©crit par Taylor Sheridan, scĂ©nariste prometteur du gĂ©nial ‘Sicario’ sorti l’annĂ©e derniĂšre, surprend par sa richesse complĂštement maĂźtrisĂ©e. Dans un Texas parfaitement mis en scĂšne, entre la libertĂ© infinie des grands espaces et la misĂšre des villes, les frĂšres Tanner dĂ©cident de braquer des banques afin d’empĂȘcher la saisie de leurs terres. Mais c’est sans compter sur Marcus Hamilton, un Texas ranger approchant de la retraite, bien dĂ©cidĂ© Ă  les retrouver. Alors que Jeff Bridges habite complĂštement le rĂŽle de ce vieux dĂ©tective et nous prouve qu’il est toujours trĂšs en forme, Chris Pine et Ben Foster incarnent Ă  merveille deux frĂšres trĂšs diffĂ©rents mais profondĂ©ment liĂ©s. Leur complicitĂ© Ă©vidente, autant dans les conversations qu’ils partagent que dans les prĂ©cieux moments de silence, donne une dynamique toute particuliĂšre Ă  leur relation qui constitue le point d’ancrage du rĂ©cit. L’American Dream mis Ă  mal L’écriture de Taylor Sheridan alterne le cynisme avec un rĂ©alisme dĂ©sespĂ©rĂ© grĂące Ă  des dialogues trĂšs bien ciselĂ©s qui font mouche Ă  chaque fois, sans jamais paraĂźtre superflus. MalgrĂ© une histoire pourtant sombre, l’humour bien dosĂ© donne lieu Ă  des Ă©changes rempli
Quelques minutes aprĂšs minuit

Quelques minutes aprĂšs minuit

5 out of 5 stars
AprĂšs un quasi-sans-faute avec deux premiers longs mĂ©trages brillants, le rĂ©alisateur de ‘L’Orphelinat’ et de ‘The Impossible’ a dĂ©cidĂ©, une fois de plus, de changer de registre tout en continuant d’explorer ses thĂšmes de prĂ©dilection. Avec ‘Quelques minutes aprĂšs minuit’, Juan Antonio Bayona nous conte avec beaucoup d’affection l’histoire de Connor O’Malley, garçon de 10 ans au quotidien compliquĂ©. Pour Ă©chapper Ă  la dure rĂ©alitĂ©, celle oĂč sa mĂšre est atteinte d’une terrible maladie et oĂč il endosse le rĂŽle de souffre-douleur pour ses camarades de classe, ce jeune adepte de la planche Ă  dessiner trouve refuge dans son imagination plus que fertile. En recevant chaque nuit la visite d’un monstre prenant la forme d’un arbre gĂ©ant, il va apprendre Ă  comprendre le monde tout en se construisant lui-mĂȘme.Cette quĂȘte d’identitĂ© oĂč l’imaginaire se mĂȘle habilement au rĂ©el doit avant tout beaucoup aux acteurs qui l’animent. Que ce soit le jeune Lewis MacDougall, au centre du rĂ©cit, ou bien encore Felicity Jones, Sigourney Weaver et Liam Neeson (la voix captivante du fameux monstre), tous sont absolument remarquables et remarquablement justes dans leurs prestations. GrĂące Ă  ces interprĂ©tations mĂ©morables, l’univers fantastique du film prend vie sous nos yeux Ă©bahis. Le metteur en scĂšne espagnol ne manque d’ailleurs pas d’idĂ©es pour dynamiser un scĂ©nario certes difficile et parfois morne, mais qui fait preuve Ă  plusieurs reprises d’une beautĂ© Ă©blouissante. Ainsi, des sĂ©quences animĂ©es, a
Le BGG : le bon gros géant

Le BGG : le bon gros géant

3 out of 5 stars
‘Le Bon Gros GĂ©ant’ nous conte les aventures de Sophie, une jeune orpheline londonienne qui va se retrouver embarquĂ©e dans le monde fantastique des gĂ©ants aprĂšs sa capture par l’un d’entre eux. La relation d’affection trĂšs forte qui se noue entre la petite fille et cet individu au grand-coeur, surnommĂ© le Bon Gros GĂ©ant, va permettre Ă  chacun d’eux d’affirmer sa place dans son univers respectif. En adaptant cette histoire Ă©crite par Roald Dahl en 1982, Tonton Spielberg dĂ©cide de revenir Ă  ce qui a fait sa gloire par le passĂ©, Ă  savoir : le film d’aventure pour enfant. Si ‘Le Bon Gros GĂ©ant’ est loin d’ĂȘtre la nouvelle la plus dĂ©jantĂ©e et entraĂźnante du romancier britannique, elle s’accorde nĂ©anmoins parfaitement avec le style du cinĂ©aste amĂ©ricain qui s’approprie ici complĂštement son univers enchanteur. Mise en scĂšne classique mais efficace et direction artistique sans dĂ©faut rendent cette adaptation tout simplement splendide visuellement. Bien que nombreux, les effets spĂ©ciaux rĂ©alisĂ©s avec soin permettent un dĂ©paysement total dans des contrĂ©es verdoyantes au charme certain. La motion capture utilisĂ©e pour retranscrire les sentiments sur le visage du gĂ©ant, incarnĂ© par un redoutable Mark Rylance – dĂ©jĂ  aperçu en dĂ©cembre dernier dans ‘Le Pont des Espions’ de Spielberg encore une fois, et pour lequel il a remportĂ© l’Oscar du meilleur second rĂŽle – est vraiment bluffante. Mais ces atouts indĂ©niables sont contrebalancĂ©s par des problĂšmes qui empĂȘchent le long mĂ©trage d’acquĂ©rir
Le Monde de Dory

Le Monde de Dory

3 out of 5 stars
CinquiĂšme long mĂ©trage d’animation de Pixar, ‘Le Monde de Nemo’ a rĂ©ussi Ă  marquer les esprits durablement grĂące Ă  sa beautĂ© visuelle et sa richesse Ă©motionnelle. Deux Ă©lĂ©ments qui dĂ©finissent l’empreinte trĂšs reconnaissable du studio appartenant dĂ©sormais Ă  Disney. Environ treize ans plus tard, ce succĂšs hĂ©rite d’une suite. Une nouvelle itĂ©ration centrĂ©e, cette fois, sur le personnage de Dory, la partenaire de route de Marin, hĂ©ros du premier film, qui a la particularitĂ© d’ĂȘtre amnĂ©sique chronique. Alors ? Histoire originale avec de vraies choses Ă  raconter ou inutile second volet tentant d’exploiter l’aura de son prĂ©dĂ©cesseur ? La question est lĂ©gitime, et la rĂ©ponse pas forcĂ©ment Ă©vidente. Car si ‘Le Monde de Dory’ sent un peu le rĂ©chauffĂ©, il n’en possĂšde pas moins des qualitĂ©s indĂ©niables qui lui permettent de sortir la tĂȘte de l’eau. Tout d’abord, bien que les dĂ©cors du film soient trĂšs bien rĂ©alisĂ©s, ils manquent cruellement d’éclat quand on les met face Ă  ceux de son aĂźnĂ©. Cette comparaison bien malheureuse entre les deux Ɠuvres ne cesse de se rĂ©pĂ©ter au dĂ©triment du ‘Monde de Dory’. Tandis que la force du premier Ă©pisode rĂ©sidait dans l’immensitĂ© de l’ocĂ©an et son ode au voyage, cette fois-ci la majoritĂ© de l’intrigue se dĂ©roule dans une rĂ©serve marine Ă©touffante. Dans l’idĂ©e, ce cadre inĂ©dit a tout pour sĂ©duire, mais dans la pratique il emprisonne autant ses personnages que le spectateur. La participation de Marin et son fils Nemo aux pĂ©ripĂ©ties de leur amie semble
The Witch

The Witch

4 out of 5 stars
VĂ©ritable rĂ©vĂ©lation du Sundance Film Festival de 2015 oĂč il a remportĂ© le prix de la mise en scĂšne, ‘The Witch’ dĂ©barque aujourd’hui dans l’Hexagone pour nous immerger dans son atmosphĂšre glaçante. Premier long mĂ©trage de son rĂ©alisateur, Robert Eggers, et premier grand rĂŽle pour son actrice principale, Anya Taylor-Joy, le film nous permet de dĂ©couvrir ces deux talents trĂšs prometteurs, tous deux au service d’un rĂ©cit terrifiant, magistralement exĂ©cutĂ© et interprĂ©tĂ©. L’histoire de ‘The Witch’, celle d’une pieuse famille de colons de la Nouvelle-Angleterre qui, en 1630, se retrouve exilĂ©e et confrontĂ©e Ă  des Ă©vĂ©nements dĂ©passant l’entendement, ressemble Ă  celles que l’on se raconterait au coin du feu pour se donner des sueurs froides. Et de ce cĂŽtĂ©-lĂ , pas de soucis Ă  vous faire : des moments de pure frayeur, vous allez y avoir droit et pas qu’une seule fois ! Ici, la peur prend rĂ©ellement aux tripes et le fantastique fascine autant qu’il dĂ©range. Pour sa premiĂšre expĂ©rience de rĂ©alisation et d’écriture, Robert Eggers parvient Ă  Ă©viter les poncifs, pourtant nombreux, du genre de l’horreur. Notamment grĂące Ă  sa mise en scĂšne prodigieuse qui fait de ‘The Witch’ un vrai petit bijou. La rĂ©alisation donne vie aux dĂ©cors inquiĂ©tants du film alors que tout l’environnement semble se retourner contre les protagonistes. Le rĂ©alisme cru des scĂšnes impliquant le surnaturel les rend encore plus Ă©tranges et effrayantes. Et mĂȘme si les apparitions physiques de la fameuse sorciĂšre du titre s
Alice de l'autre cÎté du miroir

Alice de l'autre cÎté du miroir

3 out of 5 stars
Six ans aprĂšs son ‘Alice aux pays des merveilles’, Tim Burton revient Ă  l’univers fantastique d’Alice, cette fois-ci non pas en tant que rĂ©alisateur mais en tant que producteur. Une suite attendue de pied ferme, confiĂ©e Ă  James Bobin et embarquant la jeune fille, devenue femme, dans une Ă©popĂ©e visant Ă  sauver son ami le Chapelier fou. Car, bien que se targuant de rĂ©inventer les aventures d’Alice, la premiĂšre adaptation de l’Ɠuvre gĂ©niale et dĂ©rangĂ©e de Lewis Caroll manquait clairement d’un petit grain de folie. Un comble ! Si 'Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir' n’évite pas les redites, reprenant des personnages certes attachants mais qui n’ont pas Ă©voluĂ© d’un iota, il se montre toutefois plus audacieux que l’opus prĂ©cĂ©dent. Et c’est ce paradoxe, entre redondance et originalitĂ©, qui anime le film. Le casting reste sensiblement le mĂȘme (Mia Wasikowska, Johnny Depp, Anne Hathaway, Helena Bonham Carter, etc.) et il surjoue toujours autant, ce qui lui rĂ©ussit plus ou moins bien. Il faut cependant noter l’addition Ă  cette Ă©quipe de Sacha Baron Cohen, qui s’avĂšre ĂȘtre l’un de ceux qui tirent le mieux leur Ă©pingle du jeu. Incarnant le Temps, Ă  la fois antagoniste et alliĂ© pour Alice, personnage aux mimiques et rĂ©pliques savoureuses, l'inoubliable interprĂšte de ‘Borat’ redynamise l’ensemble du film. On apprĂ©ciera aussi l’apparition, certes anecdotique mais non dĂ©nuĂ©e de plaisir, du regrettĂ© Alan Rickman, reprenant le rĂŽle du papillon Absolem pour nous bercer une derniĂšre fois de sa voix
Men & Chicken

Men & Chicken

3 out of 5 stars
Anders Thomas Jensen possĂšde dĂ©jĂ  un parcours aurĂ©olĂ© de plusieurs moments de gloire. Vers la fin des annĂ©es 1990, deux de ses courts mĂ©trages, ‘Ernst et la LumiĂšre’ ainsi que ‘SoirĂ©es d’élections’, lui ont valu une nomination aux oscars et mĂȘme une statuette pour le dernier. Ce n’est qu’au dĂ©but du XXIe siĂšcle que le Danois rĂ©alise son premier long mĂ©trage, achevant de se crĂ©er un style atypique. Allant jusqu’à s’affirmer comme une figure de son cinĂ©ma natal grĂące Ă  un mĂ©lange d’humour noir et de tragĂ©die, saupoudrĂ© de personnages toujours trĂšs Ă©tranges (mais non moins attachants). Une caractĂ©ristique qui se retrouve aujourd’hui dans son nouveau film. Celui-ci nous raconte l’épopĂ©e de deux frĂšres sur une Ăźle isolĂ©e, Ă  la recherche de leur pĂšre biologique, et de leur rencontre avec le reste de leur fratrie dont ils ignoraient jusqu’alors l’existence. ArmĂ© d’un humour irrĂ©vĂ©rencieux, ‘Men and Chicken’ parvient Ă  mĂȘler une ambiance dĂ©rangeante au possible avec des dialogues absurdes qui dĂ©clencheront Ă  plusieurs reprises l’hilaritĂ© du spectateur. Car, malgrĂ© son cĂŽtĂ© glauque, le film sait rester lĂ©ger et drĂŽle. DĂ©tonnant dans le paysage des comĂ©dies actuelles. Son efficacitĂ© dans le registre du comique, ‘Men and Chicken’ la doit tout d’abord Ă  ses personnages et leurs interprĂštes. Tous sont loufoques dans leurs dĂ©tails : que ce soit le bec de liĂšvre que partagent de nombreux protagonistes, l’obsession pour le fromage d’un de ces drĂŽles d’énergumĂšnes ou bien encore la fĂącheuse m
Krampus

Krampus

3 out of 5 stars
RĂ©alisĂ© et co-Ă©crit par Michael Dougherty, le film s’inspire du folklore germanique et du pendant malĂ©fique de Saint-Nicolas. Alors que chez les Engel, NoĂ«l n’est pas vraiment une fĂȘte, Krampus, crĂ©ature aux intentions plus que mauvaises, va rendre visite Ă  cette famille en perdition.Un scĂ©nario des plus traditionnels, NoĂ«l Ă©tant un cadre trĂšs prisĂ© dans le genre de l’épouvante grĂące aux parallĂšles qu’il permet de tirer entre le fĂ©erique et le morbide, le bonheur et le cauchemar ? Oui
 et non ! ‘Krampus’ n’est, certes, pas le premier Ă  se servir de cette pĂ©riode de l’annĂ©e pour articuler son propos. Mais il rĂ©ussit cependant Ă  garder une rĂ©elle fraĂźcheur alors mĂȘme que l’horreur semble actuellement faire du sur-place dans la poudreuse. Il faut dire qu’au cinĂ©ma, ce genre est rempli de codes et de stĂ©rĂ©otypes auxquels il est difficile d’échapper. Loin d’essayer de contourner ces rĂšgles qui paraissent immuables, ‘Krampus’ s’en amuse afin de se crĂ©er une personnalitĂ© unique. Notamment grĂące Ă  un bestiaire de crĂ©atures toutes plus tordues les unes que les autres, et regorgeant d’inventivitĂ©. Des petits psychopathes en pain d’épices jusqu’au diable en boĂźte carnivore qui engloutit tout ce qu’il trouve, sans oublier Krampus lui-mĂȘme, terriblement imposant et inquiĂ©tant, il se dĂ©gage un feeling rĂ©tro assez dĂ©lectable de toute cette galerie de monstres. L’habile mĂ©lange d’effets spĂ©ciaux avec de vrais costumes et des marionnettes donne un surplus d’authenticitĂ© au film, d’autant plus
Dalton Trumbo

Dalton Trumbo

4 out of 5 stars
Au dĂ©but des annĂ©es 1940, Dalton Trumbo est l’un des scĂ©naristes les plus en vogue d’Hollywood. Mais alors que les Etats-Unis se remettent doucement de la Seconde Guerre mondiale, les tensions avec le bloc soviĂ©tique se multiplient. Dans cette pĂ©riode oĂč la paranoĂŻa rĂšgne en maĂźtre, Trumbo est accusĂ© d’ĂȘtre un sympathisant du Parti communiste. Avec neuf de ses pairs, il refuse de rĂ©pondre aux questions de la Commission sur les activitĂ©s anti-amĂ©ricaines et se retrouve alors sur la fameuse liste noire d’Hollywood. Interdit d’exercer son mĂ©tier, le scĂ©nariste va donc se mettre Ă  travailler clandestinement et devoir enchaĂźner les alias pour survivre, et ce jusqu’à l’abolition de la liste en 1960. Une pĂ©riode bien sombre de l’industrie du cinĂ©ma amĂ©ricain que Jay Roach, avec un scĂ©nario signĂ© John McNamara, adapte aujourd’hui sur grand-Ă©cran. Avec Bryan Cranston dans le rĂŽle-titre. L’interprĂšte de Walter White dans ‘Breaking Bad’ s’est ainsi vu confier la lourde responsabilitĂ© d’incarner l’une des figures les plus emblĂ©matiques de l’histoire hollywoodienne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Bryan Cranston relĂšve le dĂ©fi avec brio. Sa composition Ă©lĂ©gante et pleine de nuances souligne Ă  merveille les traits de caractĂšre de ce hĂ©ros pas comme les autres. Si le film porte un regard bienveillant sur Dalton Trumbo, cela ne l’empĂȘche pas de montrer Ă©galement l’homme face Ă  ses contradictions. La lutte tĂ©mĂ©raire du scĂ©nariste contre le systĂšme qui l’empĂȘche de vivre de sa pass
Le Livre de la jungle

Le Livre de la jungle

4 out of 5 stars
PrĂšs de cinquante ans aprĂšs sa sortie en 1967, ‘Le Livre de la Jungle’est devenu culte Ă  de nombreux Ă©gards. Mais, malgrĂ© son statut d’Ɠuvre intemporelle, le classique d’animation de Disney a quelque peu vieilli. Une raison suffisante, pour la firme de Mickey, de lui faire subir une petite cure de jouvence, sous la houlette de Jon Favreau, rĂ©alisateur d’’Iron Man’ et du sympathique ‘Chef’. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bougre rĂ©ussi avec brio Ă  remettre l’histoire Ă©crite par Rudyard Kipling –à la fin du XIXe siĂšcle– au goĂ»t du jour. Ainsi, la premiĂšre chose qui saute aux yeux dans cette mouture 2016, c’est l’exploit technique qu’elle reprĂ©sente. La quasi-totalitĂ© des dĂ©cors et tous les personnages, Ă  l’exception de Mowgli, ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par ordinateur. Loin de paraĂźtre artificiel, le rĂ©sultat est impressionnant et fera sĂ»rement date dans l’histoire des effets spĂ©ciaux. Une performance d’autant plus intĂ©ressante qu’elle souligne le cĂŽtĂ© fantastique de cette histoire, tout en servant Ă  merveille le principal atout du long-mĂ©trage, Ă  savoir sa galerie de personnages. Le voyage initiatique de Mowgli, « petit d’homme » recueilli par la panthĂšre Baghera et Ă©levĂ© par des loups qui se voit contraint de quitter les siens Ă  cause de l’infĂąme tigre Shere Khan, permet en effet d’enchaĂźner les scĂšnes savoureuses de mĂȘme que les rencontres avec des animaux Ă©tranges qui peuplent une jungle Ă  l’ambiance quasi-mystique. Un bestiaire haut en couleur rempli de crĂ©atures Ă  la
Le Livre de la jungle

Le Livre de la jungle

4 out of 5 stars
PrĂšs de cinquante ans aprĂšs sa sortie en 1967, ‘Le Livre de la jungle’ est devenu culte Ă  de nombreux Ă©gards. Mais, malgrĂ© son statut d’Ɠuvre intemporelle, le classique d’animation de Disney a quelque peu vieilli. Une raison suffisante, pour la firme de Mickey, de lui faire subir une petite cure de jouvence sous la houlette de Jon Favreau, rĂ©alisateur d’’Iron Man’ et du sympathique ‘Chef’. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bougre rĂ©ussit avec brio Ă  remettre l’histoire Ă©crite par Rudyard Kipling – Ă  la fin du XIXe siĂšcle – au goĂ»t du jour. Ainsi, la premiĂšre chose qui saute aux yeux dans cette mouture 2016, c’est l’exploit technique qu’elle reprĂ©sente. La quasi-totalitĂ© des dĂ©cors et tous les personnages, Ă  l’exception de Mowgli, ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par ordinateur. Loin de paraĂźtre artificiel, le rĂ©sultat est impressionnant et fera sĂ»rement date dans l’histoire des effets spĂ©ciaux. Une performance d’autant plus intĂ©ressante qu’elle souligne le cĂŽtĂ© fantastique de cette histoire, tout en servant Ă  merveille le principal atout du long mĂ©trage, Ă  savoir sa galerie de personnages. Le voyage initiatique de Mowgli, « petit d’homme » recueilli par la panthĂšre Bagheera et Ă©levĂ© par des loups, contraint de quitter les siens Ă  cause de l’infĂąme tigre Shere Khan, permet en effet d’enchaĂźner les scĂšnes savoureuses de mĂȘme que les rencontres avec des animaux Ă©tranges qui peuplent une jungle Ă  l’ambiance quasi-mystique. Un bestiaire haut en couleur, rempli de crĂ©atures Ă  la fois

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'Le Fondateur' : Michael Keaton ravageur dans un biopic sur McDonald's qui manque de sel

'Le Fondateur' : Michael Keaton ravageur dans un biopic sur McDonald's qui manque de sel

L’histoire mĂ©connue de McDonald's mise en lumiĂšre par  l'homme de 'The Blind Side'. Malheureusement un peu trop sage.   Si tout le monde connaĂźt la cĂ©lĂšbre chaĂźne de fast-food aux arches dorĂ©es, peu nombreux sont ceux Ă  rĂ©ellement connaĂźtre le rĂ©cit de la construction de cet empire de la restauration rapide. C’est donc pour satisfaire l’appĂ©tit culturel de tous les amateurs de Big Mac que ‘Le Fondateur’ a dĂ©cidĂ© de nous raconter ce petit morceau d’histoire captivant. L’aventure commence en 1954 quand Richard et Maurice McDonald, les deux propriĂ©taires d’un restaurant rĂ©volutionnaire en Californie, font la rencontre d’un ambitieux marchand de machines Ă  milk-shake, Raymond Kroc. Ce dernier, dĂ©sireux de les aider Ă  franchiser leur concept novateur, parvient Ă  convaincre les frĂšres rĂ©ticents de lui confier cette mission. Mais trĂšs vite, les dĂ©saccords se multiplient alors que Ray se sent limitĂ© par le contrat qu’il a signĂ©. Biopic, mais pas lĂ  oĂč ça fait mal Cette lutte pour le contrĂŽle de la marque McDonald's donne beaucoup de saveur Ă  un biopic autrement beaucoup trop classique. MalgrĂ© un scĂ©nario plutĂŽt solide, signĂ© Robert Siegel, la rĂ©alisation de John Lee Hancock Ă©vite toute prise de risque et ne rĂ©ussit pas Ă  transcender l’histoire pourtant incroyable qui nous est contĂ©e. La mise en scĂšne totalement dĂ©nuĂ©e de regard singulier empĂȘche cette reconstruction soignĂ©e de l’AmĂ©rique des annĂ©es 1950 de vraiment briller comme elle le devrait. Et l’ironie lĂ©gĂšre qui plane n’est jam
5 films de Noël à voir en famille

5 films de Noël à voir en famille

Vous n’en pouvez plus d’attendre les fĂȘtes avec votre marmaille en regardant les habituels et insipides tĂ©lĂ©films de NoĂ«l. Ca tombe bien, nous aussi ! Et pour pallier ce problĂšme d’importance (presque) internationale, nous vous avons concoctĂ© une petite liste de longs mĂ©trages de qualitĂ© afin de vous aider Ă  vous plonger dans l’esprit jovial des fĂȘtes de fin d’annĂ©e. Sortez les thĂ©s Ă©picĂ©s, le chocolat chaud et les plaids, nous voici parti pour une sĂ©lection de films par Ăąge. A regarder en famille au coin de la cheminĂ©e, en attendant impatiemment le 25 dĂ©cembre. ‱ A 4 ans 'Mission : NoĂ«l – Les Aventures de la famille NoĂ«l' De Sarah Smith et Barry Cook - 2011 Dans le grand monde des fictions de NoĂ«l, il est difficile de se renouveler. Et pourtant, c’est la prouesse qu’arrive Ă  accomplir le jovial ‘Mission : NoĂ«l’ qui met en scĂšne Arthur, le fils du pĂšre NoĂ«l, dans la livraison pĂ©rilleuse d’un cadeau oubliĂ©. Cette Ă©popĂ©e Ă  la fois touchante et pleine de rebondissements apporte un peu de fraĂźcheur Ă  un univers trop souvent exploitĂ©. Accessible Ă  tous, mĂȘme aux plus petits, ce bijou d’animation innovant se chargera Ă  merveille de vous mettre dans l’ambiance magique et pleine de tendresse de NoĂ«l.       ‱ A 6 ans 'Maman j’ai ratĂ© l’avion' De Chris Colombus - 1990 Impossible de passer Ă  cĂŽtĂ© de ce film en pĂ©riode de fĂȘtes. Et c’est tant mieux, car il serait criminel de rater ce concentrĂ© de plaisir mis en scĂšne par Chris Colombus (mais si, 'Harry Potter' 1 et 2 !). Dans ce long mĂ©
Vaiana, une héroïne Disney pas comme les autres pour une aventure rafraßchissante

Vaiana, une héroïne Disney pas comme les autres pour une aventure rafraßchissante

Un voyage initiatique qui prouve que Disney a encore beaucoup de choses nous raconter. AprĂšs avoir commencĂ© l’annĂ©e avec le trĂšs rĂ©ussi ‘Zootopie’, la firme de Mickey a dĂ©cidĂ© de la conclure en nous embarquant dans un univers encore plus dĂ©paysant. Le bien nommĂ© ‘Vaiana, la lĂ©gende du bout du monde’ cherche ainsi Ă  nous plonger dans la mythologie polynĂ©sienne pour une Ă©popĂ©e passionnante aux confins de l’ocĂ©an. L’histoire, c’est celle de Vaiana, une jeune fille qui rĂȘve d’exploration tout en Ă©tant constamment rappelĂ©e Ă  ses devoirs de futur chef du village. LancĂ©e dans un pĂ©riple pour retrouver le demi-dieu arrogant Maui afin de sauver son Ăźle, cette courageuse hĂ©roĂŻne entame une quĂȘte d’identitĂ© au sous-texte Ă©cologique discret mais percutant. De beaux effets mais un peu trop de chansons Si cette aventure Ă©pique met du temps Ă  dĂ©marrer, elle trouve son rythme une fois que Vaiana met les voiles et commence Ă  dĂ©couvrir, en mĂȘme temps que le spectateur, le reste du monde. Difficile alors de rĂ©sister Ă  l’univers visuel et sonore que nous offrent les artistes du studio d’animation Disney. MĂȘme si le commencement du film peut paraĂźtre un peu trop chantant, l’ambiance musicale sĂ©duit et constitue une ode au voyage enivrante. Ajouter Ă  cela des environnements somptueux et des trouvailles ingĂ©nieuses et vous obtenez un long mĂ©trage conçu pour conquĂ©rir le cƓur des petits et des grands.   La galerie de personnages, grĂące Ă  tous les dĂ©tails qui les composent, parvient Ă  ne pas sentir
'Sausage Party' : une hilarante comédie alimentaire signée Seth Rogen

'Sausage Party' : une hilarante comédie alimentaire signée Seth Rogen

Un petit bijou d’humour subversif Ă  consommer de prĂ©fĂ©rence... le plus tĂŽt possible ! Une chose est sĂ»re, aprĂšs avoir vu ‘Sausage Party’ vous ne ferez plus jamais vos courses de la mĂȘme maniĂšre. Sous-titrĂ© « La Vie privĂ©e des aliments » dans nos vertes contrĂ©es, ce film rĂ©alisĂ© par Conrad Vernon et Greg Tiernan dĂ©cide de nous rĂ©vĂ©ler ce qu’il se passe dans les Ă©tals de nos supermarchĂ©s une fois que nous avons le dos tournĂ©. A partir de cette idĂ©e trĂšs simple, le quatuor de scĂ©naristes, menĂ© par le talentueux Seth Rogen, parvient Ă  nous propulser dans un monde complĂštement barrĂ© fourmillant de dĂ©tails. Ici, les produits attendent impatiemment de se faire acheter par les humains, qu’ils considĂšrent comme des dieux, afin d’accĂ©der au paradis. Mais derriĂšre cette vision idyllique se cache une rĂ©alitĂ© bien plus sombre que Frank, une simple saucisse, va chercher Ă  rĂ©vĂ©ler au risque de bouleverser la paisible vie de la grande surface. IrrĂ©vĂ©rencieux, le long mĂ©trage regorge de clins d’Ɠil Ă  notre civilisation en mettant en scĂšne une sociĂ©tĂ© qui ressemble Ă  s’y mĂ©prendre Ă  la nĂŽtre. Dans le magasin, chaque rayon reprĂ©sente un pays diffĂ©rent et noue des relations parfois tendues avec ses voisins : les marques allemandes sont gouvernĂ©es par un rĂ©gime autoritaire, les produits kasher et halal ont du mal Ă  s’entendre malgrĂ© leur proximitĂ©, etc. VĂ©ritable caricature de la gĂ©opolitique mondiale Ă  la fois hilarante et trĂšs intelligente, ‘Sausage Party’ est une Ɠuvre qui cache bien sa subtil
10 (gentils) films d’horreur à voir en famille pour Halloween

10 (gentils) films d’horreur à voir en famille pour Halloween

Pop-corn et (petite) peur bleue Que vous le vouliez ou non, Halloween c’est pour bientĂŽt, et vos enfants sont sĂ»rement pressĂ©s de dĂ©ambuler dans les rues dĂ©guisĂ©s en loup-garou et autres vampires. Et pourquoi pas, cette annĂ©e, ajouter aux traditionnelles confections de costumes et sculptures de citrouilles une autre activité ? Pourquoi ne pas regarder un film d’épouvante avec ses enfants, tout en se dĂ©lectant du fruit de la chasse aux bonbons de la journĂ©e ? Histoire de frissonner (un peu) et de passer un bon moment en famille comme de faire dĂ©couvrir Ă  sa progĂ©niture les joies du film d’horreur. Mais attention, rien de traumatisant ! Avec notre liste garantie sans effusion de sang mais 100 % frissons (de plaisir), vos bambins seront plongĂ©s dans l’ambiance d’Halloween sans faire de terreurs nocturnes.   1. 'L’Etrange NoĂ«l de monsieur Jack' (1993) d’Henry Selick Comment parler de films d’Halloween sans Ă©voquer ce chef-d’Ɠuvre de l’animation ? RĂ©alisĂ© par Henry Selick sur un scĂ©nario de Tim Burton, 'L’Etrange NoĂ«l de monsieur Jack' nous narre l’histoire de Jack Skellington, un Ă©pouvantail squelettique de la ville d’Halloween. Alors que ce gĂ©nie de l’épouvante se lasse de prĂ©parer encore et toujours la mĂȘme fĂȘte, il dĂ©cide un beau jour de cĂ©lĂ©brer NoĂ«l Ă  sa propre maniĂšre, bien particuliĂšre. A la fois visuellement virtuose et entraĂźnant, grĂące aux musiques de Danny Elfman et à des personnages charismatiques, ce long mĂ©trage est devenu une Ɠuvre culte, complĂštement intĂ©grĂ©e Ă  la
'Captain Fantastic', un voyage émouvant sur fond de satire sociale

'Captain Fantastic', un voyage émouvant sur fond de satire sociale

Une famille atypique et attachante embarquĂ©e dans un road-movie rĂ©jouissant. Ne vous faites pas avoir par son titre, 'Captain Fantastic' ne parle en aucun cas de super-hĂ©ros mais plutĂŽt d’un super-papa. Une figure paternelle au dĂ©part presque idĂ©alisĂ©e qui va petit Ă  petit exposer ses failles dans un rĂ©cit centrĂ© sur la famille et l’éducation. Ben Cash, impeccablement incarnĂ© par Viggo Mortensen ('Le Seigneur des anneaux', 'La Route', 'A History of Violence', etc.), vit reclus dans la forĂȘt avec ses trois fils et ses trois filles dans une sorte de mini-sociĂ©tĂ© utopique, jusqu’au jour oĂč un drame les pousse Ă  sortir de leur autarcie et se confronter au monde. Vivant en communion avec la nature et selon les enseignements de leur pĂšre, les enfants risquent d'ĂȘtre sous le choc et de changer pas mal de choses sur leur maniĂšre d’envisager la vie.     Un road-movie qui ne se veut pas moralisateur Dans la plus pure tradition du road-movie Ă  l’amĂ©ricaine, Matt Ross prend plaisir Ă  mettre en scĂšne des pĂ©ripĂ©ties Ă  la fois drĂŽles et rĂ©vĂ©latrices sur ses protagonistes. RythmĂ© par une bande originale sans fausses notes, le film Ă©voque, Ă  l'occasion de chaque arrĂȘt de ce long voyage, des sujets diffĂ©rents qui se rejoignent tous dans la façon qu’ils ont de poser des questions sur notre sociĂ©tĂ©. Qu’est-ce qu’ĂȘtre un bon pĂšre ? Peut-on vivre complĂštement Ă  l’écart du reste de la sociĂ©té ? Avec ces interrogations constantes, 'Captain Fantastic' se veut une satire sociale qui fait s’affronter
'Miss Peregrine' ou les limites de Tim Burton ?

'Miss Peregrine' ou les limites de Tim Burton ?

ConsidĂ©rĂ© comme un cinĂ©aste talentueux et unique en son genre, Tim Burton semble depuis quelques annĂ©es tourner en rond sans rĂ©ussir Ă  se renouveler. Sa derniĂšre rĂ©alisation, 'Miss Peregrine et les enfants particuliers', ne vient malheureusement pas changer ce constat. Qu'elle qu'en soit la raison, simple Ă©puisement artistique ou lassitude du public pour son style, la formule Burton peine de plus en plus Ă  convaincre. Voir Ă©galement notre rencontre en vidĂ©o avec Tim Burton. Depuis qu'il rĂ©alise des films, des courts mĂ©trages de ses dĂ©buts aux blockbusters d'aujourd'hui, Tim Burton n'a eu de cesse d'imprimer sa patte trĂšs particuliĂšre dans chacune de ses crĂ©ations. Avec des films comme 'Beetlejuice', 'Edward aux mains d'argent' ou bien encore 'Charlie et la Chocolaterie', le metteur en scĂšne imagine des univers visuels remarquablement cohĂ©rents malgrĂ© sa crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante. Personnages farfelus, monstres effrayants, utilisation ingĂ©nieuse des ombres, prĂ©dominance du noir et blanc... Les Ă©lĂ©ments rĂ©currents que l'on retrouve dans chacune de ses Ɠuvres ont contribuĂ© Ă  faire du « style Burton » une Ɠuvre d'art Ă  part entiĂšre, si bien que des expositions sont consacrĂ©es Ă  son empreinte caractĂ©ristique. Aussi bien rĂ©alisateur que scĂ©nariste, c'est grĂące Ă  ses histoires originales que Tim Burton est devenu une rĂ©fĂ©rence du grand Ă©cran. AprĂšs un biopic, 'Big Eyes' qui dĂ©tonnait par rapport Ă  ses autres de ses productions, le rĂ©alisateur revient dans son domaine de prĂ©dilection du