Tommy Dion

Découvrez notre sélection des meilleurs nouveaux restaurants à Montréal — des adresses fraîchement ouvertes qui redéfinissent la scène culinaire montréalaise. Ces nouveaux joueurs offrent une qualité sérieuse, chacun avec des concepts et des exécutions qui sont prêts à rejoindre notre liste des meilleurs restaurants de Montréal. Entre tables gastronomiques audacieuses, bistros modernes et concepts innovants, explorez les nouvelles adresses gourmandes qui font vibrer la métropole. Voici ce qui est nouveau sur la scène et qui vaut la peine d'être mangé en ce moment. RECOMMANDÉ :Les restaurants les plus romantiques de MontréalRestaurants du Québec avec des étoiles Michelin : la liste officielle 2025Guide complet quoi faire à Montréal

MISE À JOUR, septembre 2025 : Quels sont les meilleurs restaurants de Montréal en ce moment ? Avec l’arrivée du Guide Michelin pour la première fois dans la ville, la gastronomie montréalaise n’a jamais été aussi effervescente. Bienvenue dans la sélection soigneusement élaborée par Time Out des meilleurs restaurants de Montréal, offrant actuellement les plats les plus délicieux de la ville, servis avec une expertise inégalée. Voici notre liste des adresses à essayer absolument : restaurants étoilés, nouvelles tables branchées et spots qui font parler d’eux. RECOMMANDÉ :Les restaurants les plus romantiques de Montréal du momentLes meilleurs nouveaux restaurants de Montréal

UPDATE, September 2025: Welcome to Time Out's handpicked selection of the best restaurants in Montreal, home to the new Michelin-starred restaurants. This list is intended to put your finger on Montreal's pulse—it's all about what's best at the moment, whether it's the hottest new restaurant, a weekend brunch, something iconic, or a stellar cheap eats; these are the places you'll want to eat at again and again and again. RECOMMENDED:Most romantic restaurants in Montreal right nowMichelin star-calibre restaurants in Montreal

C'est presque l'heure : les étoiles du Guide MICHELIN seront annoncées bientôt. On sait déjà que les inspecteurs anonymes sont à Montréal, faisant des réservations secrètes et payant tous leurs repas pour ne rien laisser paraître. En attendant, voici notre sélection des restaurants les plus susceptibles de décrocher une étoile. On y retrouve autant des institutions de renom que des pionniers de la scène gastronomique — des adresses romantiques aux tables incontournables du centre-ville — qui placent Montréal parmi les grandes destinations culinaires du monde. RECOMMANDÉ: Le guide complet des meilleurs restaurants à MontréalLes 33 meilleurs restaurants du centre-ville de Montréal

Demandez à n'importe qui ce qu'il faut manger pour avoir un véritable aperçu de la ville, et on vous indiquera directement les meilleurs bagels de Montréal. Ils figurent en tête de notre liste des plats emblématiques, aux côtés des meilleures delis de smoked meat de Montréal - suivis de près par la meilleure poutine - et ils sont la pierre angulaire du meilleur brunch, tout en se classant parmi les meilleurs plats bon marché de Montréal. Ce qui a humblement commencé par des immigrants juifs apportant des anneaux de pâte sucrée, fine et dense, roulés à la main et cuits au feu de bois au début du 20e siècle, est devenu aujourd'hui un plat distinct et mondialement connu. RECOMMANDÉ :Guide complet des meilleures choses gratuites à faire à MontréalLes meilleures choses à faire avec des enfants à Montréal

It's official: anonymous MICHELIN inspectors are already in Montreal, making secret reservations and paying for all their meals to make sure they don’t tip anyone off. But until 2025 arrives, the following are what we think would be MICHELIN star restaurants in Montreal. They’re the city’s top-notch institutions and groundbreakers, from our most romantic restaurants to quintessential downtown eateries, that form the best of the best and make Montreal stand out as a cultural powerhouse. RECOMMENDED: Full guide to the best restaurants in MontrealThe best cheap eats in Montreal

From our famous bagels and poutine, to the best eggs benedict and sick stacks of pancakes, welcome to Montreal's must-eat guide to brunch. No matter what you're looking for, this round-up of neighbourhood favourites, Montreal classics and sophisticated spots has got you covered. If you (over)indulged in some Montreal nightlife, or you just want kick off the weekend with a decadent start (or the perfect coffee), this essential list of the best brunches in Montreal is for you. There’s a huge range of choices here, ranging from boozy brunches to classics and innovators.  RECOMMENDED: Full guide to the best restaurants in MontrealBest places for coffee in MontrealWhere to find the best downtown Montreal restaurants

Lors de l'élaboration de cette liste des meilleures expériences gastronomiques de l'année, notre critique culinaire Tommy Dion, Le Cuisinomane, ne s'est pas contenté de passer en revue des milliers de photos prises dans plus de 200 restaurants pour sélectionner les meilleurs plats et en déduire les meilleures adresses. Il a fait appel à sa mémoire sensorielle, cherchant avant tout les émotions ressenties et les cuisines qui l'ont le plus inspiré. Cette année, la quête de perfection n'était pas son objectif. Son analyse ne s'est pas limitée au contenu des assiettes, au décor ou au service. Ces 10 tables de la ville se distinguent par une cuisine authentique, assumée, maîtrisée et, bien sûr, délicieuse. RECOMMANDÉ :Des restaurants de calibre Michelin à MontréalLes meilleurs nouveaux restaurants de Montréal

Ou sont les restaurants (ou les cafés!) les plus romantiques de Montréal ? Certains proposent des brunchs, d'autres des dîners, et d'autres encore sont des bars à cocktails parmi les meilleurs de la ville, à déguster avant ou après un repas inoubliable—qu'il s'agisse d'endroits ayant une histoire romantique qui vous ramène, vous et votre cavalier, à un autre endroit et à une autre époque ou d'endroits offrant des espaces et des menus modernes qui inspirent la romance. RECOMMANDÉ : Le guide complet des meilleurs restaurants de Montréal

Dating in Montreal is easy if you're making reservations at the most swoon-worthy restaurants (or the city's most romantic café!) in Montreal. Some do brunch, some do dinner, and some doubly feature as some of the city’s best cocktail bars to enjoy before or after an unforgettable meal. From spots with romantic histories that take you and your date back to another place and time, to those that offer modern spaces and menus to inspire romance, Montreal has it all. RECOMMENDED:Your guide to dating in MontrealFull guide to the best restaurants in Montreal

Après les Français et les Anglais, les Italiens représentent le troisième groupe ethnique en importance à Montréal, et avec eux (et les inspirations qui en découlent) viennent les meilleurs restaurants italiens de Montréal. Avec la réputation de la ville en tant que capitale culinaire du Canada et la culture alimentaire italienne de renommée mondiale, ce n'est pas une coïncidence si beaucoup des meilleurs restaurants de Montréal sont italiens. Que vous soyez à la recherche de la meilleure pizza, d'un café exceptionnel, d'un repas bon marché, d'un bar à vin ou d'un restaurant raffiné à Montréal, il y a un restaurant italien pour vous. RECOMMANDÉ : Guide complet des meilleurs restaurants de MontréalVotre guide ultime de la meilleure pizza à Montréal

Déguster le meilleur café à Montréal est l'un des plaisirs les plus simples qui soient : Il figure en tête de notre sélection des meilleures activités bon marché à Montréal lorsqu'il est dégusté dans un café, qu'il fait partie d'un excellent déjeuner ou produits des meilleures boulangeries. Bienvenue dans la seule liste de cafés de la quatrième vague, de micro-producteurs et de cafés de style européen de l'île dont vous aurez besoin. RECOMMANDÉ : Guide complet des meilleurs restaurants de MontréalLes meilleures boulangeries et pâtisseries de MontréalLes meilleurs brunchs à MontréalBrunchs les plus arrosés de Montréal

La plus récente adresse du groupe Novantuno Hospitality illustre leur volonté de redéfinir le haut de gamme montréalais. Après Stellina et sa maîtrise des pâtes fraîches, le Siamo Noi qui séduit avec son service au guéridon, le Mare mise cette fois sur la fraîcheur irréprochable des produits de la mer et des inspirations assumées de la Sicile. Photograph: Alex Lesage RECOMMANDÉ : Les 17 meilleurs nouveaux restaurants de Montréal 18h, la salle se fait timide. Je le concède, je ne peux plus souper à 20h — déformation professionnelle de celui qui s’attable cinq soirs par semaine. Mais ce détail en dit long sur le style de la maison : un restaurant qui vit surtout de son second service, lorsque l’ambiance se réchauffe, quand l’éclairage flatte et qu’une partie des clients y sont autant pour être vu que pour manger, à tartiner de beurre au caviar la focaccia maison. Photograph: Tommy Dion L’un n’empêche pas l’autre : on peut aussi très bien y manger, même dans un décor pensé pour impressionner. Après tout, fidèle à sa réputation, ce groupe n’est pas du genre à faire les choses à moitié. Photograph: Tommy Dion Serveurs en habit, bar à cru sur mesure érigé en long conçu pour apprécier les coquillages et les poissons frais — incluant la dorade fraîchement débarquée de la Sicile. Tout est pensé : la section-bar a sa propre intimité, parfaite pour les débuts — ou fins de soirée —, tandis que la salle à manger se prête à des ambiances différentes, du plus feutré au plus animé. P

Le chef Paul Toussaint revient à ses premières flammes – celles qui ont ravivé son intérêt pour la cuisine, au-delà de sa carrière promise en droit. Après avoir appris la rigueur et perfectionné ses techniques dans la cuisine du Toqué!, exploré la cuisine pan-caribéenne au Kamuy, et au Time Out Market Montréal (Paul Toussaint et Americas BBQ), et flirté avec la gastronomie festive dans ses projets antérieurs, le chef revient à ce qui l’a toujours fait vibrer : le barbecue. Photograph: Americas BBQ | Time Out Market Montréal 3 Pierres 1 Feu fait référence à une technique de cuisson symbolisant la simplicité et la convivialité des repas partagés autour du feu. C’est en s’inspirant de cette tradition que le chef, en collaboration avec le pitmaster texan Damien M. Brockway, célèbre la rencontre entre les traditions culinaires haïtiennes, afro-caribéennes et texanes, tout en restant bien ancré dans le terroir québécois. Photograph: Tommy Dion Les huîtres chaudes, encore grésillantes de beurre aromatisé, sont déposées devant nous, en même temps que les croquettes de queue de bœuf. L’entrée en matière se fait de manière plutôt gourmande, mais séduit l’ensemble des invités. C’est toutefois la croquette, dont le riche et savoureux ragoût de queue de bœuf est déposé sur un genre de beignet de polenta frite en guise de croquette, qui semble surtout plaire. Photograph: Tommy Dion Les gambas grillées, enduites d’une marinade jerk sont tendres, mais auraient pu davantage avoir le mar

Ce nouveau resto-bar exclusif n’accepte pas de caméra ; j’ai eu droit à une exception. Voici mon expérience (incluant photos !) Parfois, lorsque je suis confortablement installé dans une salle à manger à zieuter en alternance les clients (tentant de déceler leurs émotions), les détails du décor et le travail des serveurs — avant de revenir à ma lecture favorite, le menu —, je me questionne jusqu’à quel point l’environnement et l’ambiance peuvent jouer un rôle crucial sur le verdict d’une soirée. Le décor, l’éclairage, la musique, l’attitude du personnel, l’atmosphère générale créée par les convives ; ces éléments peuvent être considérés comme secondaires par rapport à la qualité de la nourriture. Toutefois, si je tiens compte du fait que chaque client passera plus de 50 % de son temps à observer et analyser son environnement, il devient plus que primordial de créer une ambiance plaisante, cohérente avec le concept proposé. Coïncidence ou non, je me souviens m’être posé la même question en sortant de l’impressionnant Dorsia, le concept du groupe WITH (Ayla, Ryu, Livia) à l’été dernier. Cette fois-ci, je me trouvais à leur plus récent projet, situé au sous-sol du Dorsia dans le Vieux-Montréal : le Bowie. Photograph: Tommy Dion Si l’équipe souhaite repousser les standards montréalais actuels de l’élégance, du raffinement, du service et de l’expérience client au Dorsia, il en est de même pour le Bowie. L’audace et l’ambition vont même plus loin en ouvrant les portes uniquement

This new exclusive resto-bar doesn’t allow cameras, but I got in. Here’s what I experienced—photos included. Sometimes when I’m comfortably seated in a dining room, alternating between watching the other guests (trying to decipher their emotions), admiring the décor, and observing the staff at work while browsing my favourite reading material (the menu!), I wonder just how much the setting and atmosphere can influence the outcome of an evening. The décor, the lighting, the music, the staff’s energy and the atmosphere created by the clientele—all of these elements may seem secondary compared to the quality of the food.  But if you consider that each guest will likely spend more than half their time taking in their surroundings, it’s clear that creating an epic atmosphere that aligns with the restaurant's concept is essential. (Coincidentally or not, the last time I asked myself the same question was after leaving Dorsia last summer, Bowie’s impressive sister project from the WITH group: Ayla, Ryu, Livia). Photograph: Tommy Dion Heading downstairs to Bowie, tucked away below Dorsia in Old Montreal, I realised immediately that if the team is trying to raise Montreal’s standards of elegance, refinement, service, and guest experience at Dorsia, then this new speakeasy is just as committed to the cause.  Photograph: Tommy Dion Pushing the envelope even further by opening only by reservation, enforcing a strict dress code, and banning all cameras, the VIP card is being played lo

Que ce soit un midi ensoleillé ou une soirée pluvieuse, cela n’importe peu pour le quatuor derrière le comptoir le plus cool en ville, Pasta Pooks.  Aux heures de repas, le petit local bourdonne de Montréalais affamés, venus goûter les raviolis fraîchement farcis d’épinards, les tagliatelles tranchées d’un coup de lame par le maître des pâtes Luca ou la création du moment élaborée avec l’arrivage spontané de champignons sauvages, de citron Amalfi ou d’ail des bois de la France.  Photograph: Tommy Dion Ceux qui n’ont pas le coup de fourchette disposé ne seront pas en moins : le sandwich Philly Cheesesteak brise un peu le fil conducteur des pâtes fraîches, mais assure tout autant en gourmandise. Photograph: Tommy Dion L’exigüité du local ne signifie pas nécessairement une bataille au tabouret pour vivre son moment en observant les voitures défilées entre deux bouchées : elle force les échanges, les rires, les regards curieux sur les assiettes voisines… Le tout ponctué par une voix sonore, possiblement celle de Victor-Alex Petrenko, un hôte à moitié vigilant qui veille tout de même à ce que chaque convive soit comblé — son rôle étant moins celui d’un serveur que d’un maître de cérémonie bienveillant. Celui-ci est bien entendu épaulé par une équipe qui prend son rôle à cœur, tout en gardant ce côté nonchalant qui ne dérange pas du tout. Qui va jusqu’à plaire, même. On oublie rapidement les effluves de poulet frit qui ont pendant la dernière décennie embaumé le local, Luca Vi

For the average diner, the attention to detail at the new Sushi Nishinokaze in Montreal’s Mile End might seem excessive.  But for the more discerning, the experience is truly transformative. Nishinokaze is the intimate (and grandiose) project helmed by Chef Vincent Gee and his partner Julian Doan, two “obsessed” sushi lovers with a deep respect for Japanese traditions.  Chef Vincent Gee and Julian Doan - The Sushi Loving Masterminds Behind Nishinokaze Trained under Taishi Shintaro Suzuki at the prestigious Nishiazabu Sushi Shin—an icon of Japanese gastronomy and part of Japan’s first fleet of Michelin-starred restaurants—Vincent Gee brings a rare expertise to Montreal: Edomae sushi.  Photograph: Le Cuisinomane | Nishinokaze Or rather, an obsession for detail.  The Menu and the Experience: A Journey Through Japanese Sushi Tradition Their quest for balance between tradition and innovation celebrates rice (shari), artisanal red vinegar (akasu), ingredient traceability, and ancient techniques (aging, marinating, gentle cooking) all the way down to the Nokonoshima blood orange slice that caps off the 20-course menu. Rice is at the heart of Edomae philosophy. The rice used at Nishinokaze is imported directly from a single Japanese producer to ensure impeccable quality.  "We use two types of cultivars naturally grown without pesticides," explains Julian as I mindfully enjoy another nigiri. "The first for the grain’s circumference, and the second for its adhesion," he specifies. 

Pour le client normal, l’attention portée aux détails au nouveau comptoir Sushi Nishinokaze dans le Mile End à Montréal sera perçue comme excessive. Pour les plus ferrés, attentifs et sensibles, cette expérience bouleverse. Nishinokaze est l’intime (et grandiose) projet du chef Vincent Gee et son associé Julian Doan, deux « obsédés » par le sushi et les traditions japonaises. Formé auprès de Taishi Shintaro Suzuki au prestigieux Nishiazabu Sushi Shin — icône de la gastronomie japonaise et dans la première flotte des étoilés Michelin au Japon —, Vincent Gee apporte à Montréal une expertise rare : celle de l’Edomae. Photograph: Le Cuisinomane | Nishinokaze Ou celle de l’obsession des détails. Cette quête d’équilibre entre tradition et innovation où le riz (shari), le vinaigre rouge artisanal (akasu), la traçabilité des ingrédients et les techniques ancestrales (affinage, marinage, cuisson douce) sont célébrés jusqu’à la tranche d’orange sanguine de Nokonoshima qui clora le menu orchestré en 20 services.  Le riz est au cœur de la philosophie Edomae. Celui utilisé au Nishinokaze est importé directement d’un seul producteur japonais pour garantir une qualité irréprochable. « Nous utilisons deux types de cultivar naturellement cultivés sans pesticides », souligne Julian, au même moment où j’enfilais un énième nigiri en pleine conscience. « Le premier pour la circonférence du grain, puis le second pour son adhérence », précise-t-il. Celui-ci est soigneusement cuit sur feu direct d

L’angle des rues Marquette et Gilford, une fois animé pendant plus de 10 ans par la Maison Publique, n’aura pas resté inerte bien longtemps : une seconde maison, qui semble d’ailleurs déjà bien ancrée dans le Plateau Mont-Royal, a éclot. C’est dorénavant l’ère du Violon. Le bâtiment de pierres bourgogne révèle un rez-de-chaussée fenestré, sans toutefois exhiber le domestique de la maison. On y sent un côté à la fois mystérieux et séduisant : le restaurant Le Violon se fait énigmatique, envoûtant, désirable… Sommes-nous à New York ? Sitôt le passage entre les deux grandes plantes annonçant la porte d’entrée, nos ressentis se confirment. Les attentes quant à la salle sont assouvies. Du côté droit, une énorme toile de dalmatien — peinture réalisée par l’artiste et copropriétaire Dan Climan —, veille sur les clients. Du côté gauche, on aperçoit le long bar mythique (remis au goût du jour) de la Maison Publique, faisant face à la cuisine, ainsi que trois tables de deux personnes le long des fenêtres. C’est élégant, raffiné, minimaliste. Les tables nappées de blanc se font très invitantes. Moi et mon invité préférerons le menu dégustation carte blanche à 100$ au menu à la carte. « C’est le meilleur moyen de goûter à un maximum de plats », nous confie notre très souriante serveuse de la soirée, Kyra. (Un des quelques employés qui ont déménagé à Montréal du West Island pour suivre le chef Danny Smiles.) Si l’accord vins pensé par Andrew Park se fait tentant, c’est davantage le Créman

Ma récente expérience à la cérémonie du Guide Michelin à Dubaï tombe dans la catégorie du « il faut le vivre pour le comprendre ». Il faut le vivre pour comprendre et saisir l’ampleur du plus ancien guide culinaire au monde. Pour capter une parcelle de cette énergie volatile, la voir s’emparer de la ville, des Doubaïens, des restaurateurs, des chefs, des sommeliers, jusqu’aux plongeurs. Photograph: Anthony Fleyhan | Michelin Dubaï En pénétrant dans la salle du nouveau (et grandiose) hôtel One&Only Za’abeel, où plus de 400 personnes de l’industrie et des médias se sont réunies, la tension est palpable. Les esprits ont mis un léger frein à la fête — le champagne, les cocktails et les bouchées agrémentées de caviar et de truffe lors de la réception de bienvenue avaient certes aidé à relâcher la tension, mais désormais, toute l’attention est concentrée sur la scène. Photograph: Michelin Dubaï La maîtresse de cérémonie n’en est pas à son premier rodéo : chaque phrase est mesurée. Une brève introduction, suivie d’un discours d’abord par Hoor Al Khaja, vice-présidente des opérations internationales de Dubaï, puis par Jaggi Harkesh, vice-président de Michelin Moyen-Orient/Afrique du Nord, et enfin, un mot de bienvenue virtuel par Gwendal Poullennec, directeur international des Guides gastronomiques Michelin. Après son éloge de la scène gastronomique florissante de Dubaï, attirant non seulement les plus grands chefs internationaux (Heston Blumenthal, Anne-Sophie Pic,

What we love about Montreal's food scene—and one of the reasons why it’s so famous—is because of its intimate, multicultural nature. Sometimes nostalgic and always serious, it’s impossible not to feel the warmth of Quebecers—that sense of hospitality and generosity. It breaks down barriers and upholds tradition. In the words of Chef David McMillan, "Quebec’s clientele is the best in the world," adding that diners are also curious, open-minded, and bon vivants—a dream for any chef. And if there is a chef duo that exemplifies this niche in an exceptional way, continuously making Montreal shine on the international stage with their flagship restaurant, Montreal Plaza, it’s Charles-Antoine Crête and Cheryl Johnson. In February, a new member of their culinary family was born next door to their famous eaterie: welcome, Juliette Plaza. Juliette Plaza ticks most of the boxes mentioned in the first paragraphs of this review. Guests should expect very personal dishes from the Crête-Johnson duo, plates where you could imagine what Juliette Crête (Charles-Antoine's mother) might have served during family gatherings (with a sprinkle of madness and a zest for life). Upon arrival, you’ll be welcomed into a cleverly arranged small dining room that can accommodate up to 30 people. When it comes to the decor, the playful nostalgia will make you smile: Asterix comics on the wall, Smurf figurines, and an upside-down boat hanging from the ceiling. Photograph: Tommy Dion The menu unfolds in four

Ce qu’on aime de la gastronomie montréalaise — et l’une des raisons pourquoi elle est tant couru par les épicuriens du monde entier —, est son côté invitant, personnel, multiculturel… Parfois régressive, mais toujours sérieuse. On peut souvent sentir la chaleur des Québécois, leur sens de l’hospitalité et leur générosité, sans avoir peur de se dévoiler. De briser les barrières. De se réapproprier les codes. Parce que ce n’est pas moi qui l’ai dit ; en reprenant les mots d’un certain David McMillan, « la clientèle québécoise est la meilleure au monde ». Et s’il y a un duo chef-fe qui exploite ce créneau de manière exceptionnelle en ne cessant de faire briller Montréal à l’international avec leur restaurant phare le Montréal Plaza, c’est bien Charles-Antoine Crête et Cheryl Johnson — dont nous n’avons d’ailleurs pas terminé d’entendre parler. En février dernier, une nouvelle entité à leur image a vu le jour à la porte voisine du Montréal Plaza : bienvenue chez Juliette Plaza. Le Juliette Plaza coche la majorité des cases des adjectifs mentionnés en introduction. Nous avons ici droit à une cuisine tellement personnelle du duo Crête-Johnson, que l’on peut s’imaginer ce que Juliette Crête (mère de Charles-Antoine) pouvait servir lors des rassemblements en famille, tout en soupçonnant un brin de folie, une joie de vivre. C’est dans une petite salle à manger intelligemment disposée pouvant accueillir 30 personnes bien cordées, que Juliette nous accueille. On aime le contraste chic-r

It’s official: As of today, the mouthwatering aroma of seared beef, golden-kissed fries, gooey cheese, and the expertly crafted blend of homemade spices fill the air at Time Out Market Montréal. Let's welcome the king of the smash burger and his unctuous dishes, Chez Simon Cantine Urbaine! Photograph: Chez Simon Cantine Urbaine | Time Out Market Montréal They say the secret is in the sauce, but for Simon Jodoin-Bouchard, it also lies in flavour combinations, texture, and execution. He is proof that smash burgers are not just a trend. Photograph: Rachel Cheng | Chez Simon Cantine Urbaine Simon was trained in the American style of Barbecue. He studied all the classics and subtleties of fast food to create a unique product, reflecting his personality and remaining faithful to countless recipe tests. Photograph: Chez Simon Cantine Urbaine | Time Out Market Montréal "Everything I create results in a flavour explosion in the mouth. I look for ingredients that assert themselves on the palate, marrying sweet, salty, acidic, umami, without forgetting about texture," says Simon. Photograph: Rachel Cheng | Chez Simon Cantine Urbaine His quest for the best smash burger led him to the classic that’s been on his menu since day one. We’re talking about a perfectly smashed 100-gram patty, capicola, a schmear of American cheddar cheese, a few crisp pickles, caramelized onions, Simon’s signature sauce, all wrapped inside "Martin's" pillowy potato buns. Photograph: Rachel Cheng | Chez